Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

C trop magnifique

Merci ! ^^

a force de dire toujours les mêmes choses tu vas plus me prendre au sérieux, mais crois moi que le je pense du fond du cœur quand je dis que c'est incroyable

Tes compliments je les prends toujours au sérieux (même si à force de n'entendre aucune critique je vais finir par me poser des questions ^^) Alors merci !

Celui-là est différent des autres je trouve

Nous sommes une puxtain de génération, une génération d'ingrats sans valeurs et sans respect. C'est ce qu'ils disent, lorsqu'ils nous jugent en oubliant bien trop souvent qui a créé le monde dans lequel nous vivons. Nous sommes jeunes, avides de liberté et de grandes aventures, à la recherche perpétuelle du grand amour. Nous sommes des écorchés vifs, des maladroits qui ne comprennent rien au monde d'aujourd'hui, à cette Terre qui ne tourne jamais dans le bon sens. Nous sommes des faibles, des dépressifs, nous passons notre temps à nous plaindre alors que nous avons tellement plus que beaucoup d'autres. Nous ne sommes pas malheureux et pourtant nous le prétendons et le crions sur tous les toits. Nous nous ouvrons les poignets, nous nous tuons à coups de médocs de drogue et d'alcool. Nous sommes des défoncés, des cas sociaux qui ne réussiront jamais rien dans leur vie, nous sommes des condamnés au chômage et aux fins de mois difficiles. Nous sommes des bons à rien, des derniers de la classe qui ne feront jamais briller le moindre éclat de fierté dans les yeux de quiconque. Nous sommes les témoins et victimes de cette société qui nous juge sans même nous connaître, qui nous case dans des boîtes étiquetées desquelles nous ne sortirons jamais. Mais nous sommes des rêveurs, des battants, nous sommes des enfants de toujours, des enfants d'aujourd'hui qui courent après leurs rêves sans jamais abandonner, des casses-cou qui prennent des coups, tombent et se relèvent sans jamais s'arrêter. Nous sommes ces gosses qui cherchent à retourner les choses, à tout faire péter pour tout rebâtir sur des bases saines et solides, nous sommes les fondations d'une rébellion qui se prépare, d'un aller sans retour vers un monde meilleur. Nous sommes des jeunes qui poursuivent leurs idéaux et fondent leurs utopies en silence, nous sommes de ceux qui vivent à côté d'eux-mêmes pour être heureux, qui bâtissent leur propre univers pour s'évader. Nous sommes ces petits cons qui ont tant à apprendre mais qui en connaissent déjà tellement. Nous sommes jeunes et fous, ils sont vieux et cons, nous sommes des rêveurs et ils ont trop les pieds sur terre, ils nous jugent et nous descendent mais c'est nous qui, un jour, graviront les échelons et atteindront le sommet pour enfin hurler au monde qui s'est trop foutu de nous que la jeunesse a vaincu.

ça fait vachement discours xD c'est totalement vrai en plus, pour tous les profs nous sommes des petits cons qui ne veulent plus apprendre, ils nous répètent que dans leur temps tout était mieux. mais les temps changent, et ça ils ne veulent pas le voir, reste dans leurs idées et au final ont tord

alors ce texte ma fais ressortir des émotions comme si quelqu'un avaient dit ce que je pensais mais n'oser pas dire

Et ça tourne, et ça tourne, ça nous étouffe et ça tourne. On ne se rend plus compte de rien, de rien du tout. Regardez, regardez ce qu'on devient. De véritables machines. Le matin, se lever est une véritable torture. Tout ça parce que chacun sait que la journée n'aura rien de pétillant. On marche, on marche dans la nuit et le froid, on écoute la même musique comme tous les matins et on essaye de cacher nos pauvres doigts gelés dans nos manches. Les cours s'enchaînent, la journée défile, le froid est toujours là et les radiateurs sont même pas chauds. Mais franchement, quel est l'intérêt d'avoir installé de pauvres radiateurs dégueulasses si en plus ils sont à peine tièdes. Et puis on rentre chez nous, on pense être débarrassé de tout ce qui nous a embarrassé, alors qu'on est loin d'être au bout. La nuit tombe, mon crayon aussi, et puis merde c'en est assez de bosser. La journée se finit comme elle a démarré. On cherche à se blottir au chaud en tentant tant bien que mal de ne pas penser à cette énième journée morose, de ne pas penser tout court. Et voilà. Elle a gagné. Une fois de plus elle nous a emporté. Ça n'a l'air de déranger personne ici. Quoi qu'il en soit et si personne ne veut me suivre, alors j'irai, seule, mettre fin à ses jours. Sale routine.

J'emmerde le monde, j'emmerde les règles. J'emmerde ces pu.tains de profs complètement à la ramasse. J'emmerde ceux qui pensent qu'être dans les bras d'un pote c'est une attitude incorrecte dans l'établissement. J'emmerde cette pu.tain de vie de meuf qui consiste à être "so perfect" H24, épilée, maquillée, habillée, coiffée. J'emmerde ce pu.tain de visiteur menstruel qui a toujours du retard pour me faire flipper et qui, à chaque "coucou", me tord le bide. J'emmerde la dictature de la minceur. J'emmerde les examens qui ne servent à rien. J'emmerde la pluie qui me fait perdre ma mine dorée. J'emmerde ma fatigue compulsive. J'emmerde le zouk. J'emmerde les gens qui n'apprécient pas mon air supérieur quand ils ont tord. J'emmerde les mecs qui offrent des fleurs, ouais moi j'aime pas les fleurs. J'emmerde les gens qui disent que Projet X c'est le meilleur des meilleurs films. Construisez vous une culture cinéma merde. J'emmerde mon ex qui ne donne plus signe de vie. J'emmerde les boîtes de ne pas faire passer les mineurs. J'emmerde les gens qui pensent me connaître alors que pas du tout. J'emmerde Lana Del Rey et sa pu.tain de duck face. J'emmerde les groupies de One Direction. J'emmerde les mecs qui disent qu'une fille qui perd sa virginité avant le mariage est une puxte. J'emmerde les gens qui fument du shit. J'emmerde la fellation, à cause de ça je ne peux plus bouffer une banane ou une glace sans avoir tous les mecs qui commencent à baver. J'emmerde les maladies et les guerres. J'emmerde l'American Dream et tout cet idéal. J'emmerde les gens qui aiment pas mon accent du sud-ouest: <>. J'emmerde les gens qui disent que j'ai un gros cul, moi au moins j'en ai un. J'emmerde les mecs narcissiques, à la Mickael Vendetta. J'emmerde les amours de vacances, ça finit toujours très mal. J'emmerde les mecs qui sont beaux que bronzés. J'emmerde les meufs qui changent de mecs toutes les 3 semaines mais à chaque fois qui disent que c'est l'homme de leur vie. J'emmerde les adultes qui pensent que les jeunes sont inintelligents. C'est pas parce que je jure souvent que je suis incapable de lire du Maupassant merde ! Bref ce texte c'est le genre de truc que je sors quand je suis crevée, vraiment morte et que je devrais faire mes devoirs ! J'ai un petit air de rebelle nan? xD Vous plaignez pas, c'est ce que ma petite soeur endure tous les soirs ! ^^

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