Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

J'ai cru pendant longtemps que tu arrêtais d'écrire... Ne t'arrête jamais d'écrire, s'il te plait. Ca fait toujours du bien de te lire, ça fait partager des émotions et ça fait penser à autre chose.

J'ai arrêté pendant un moment, pas le temps, panne d'inspiration...^^

Et puis j'ai repris ;)

Je me retrouve encore là, perdue au milieu d'une foule sans visage, à tourner encore et encore. Je tourne sans efforts, comme emportée malgré moi dans une valse à deux temps, paralysée par ce rythme loin d'être entrainant. Je ne tourne pas même la tête pour tenter d’apercevoir ceux qui m’entourent, à force, je les connais bien, tout comme le paysage.

Je suis le centre d’un cercle parfait, délimité par 12 ours, chacun portant un collier numéroté. Entre eux et moi, des couples. Partout des couples, petits êtres semblables à ceux qui ornent les gâteaux des mariés. Tous identiques en robes blanches et costumes noirs, sourire béat aux lèvres et confiance absolue dans leurs yeux. L’harmonie. La perfection. La pureté.

C’est ce qu’ils incarnent, tous. Pas un ne sort du lot, pas un seul ne possède deux pieds gauches, pas un seul non plus, ne semble vouloir être ailleurs qu’à l’endroit précis où il se trouve. Pas un seul. Sauf moi.

Dans ma robe de ballerine dans je me sens nue mais pourtant, personne ne me regarde, mes pas sont loin d’être réguliers et même si je ne peux apercevoir mon visage, il me parait évident qu’il n’incarne pas la grâce. Pour quelle autre raison, sinon, serais-je ici au lieu d’être parmi eux, fondue dans la foule telle une parfaite conformité ?

Soudain la fatigue me gagne et je sais ce qu’il va arriver. Les couples quittent la piste de danse sous l’œil appliqué des ours, toujours pas un regard vers moi. Je commence à être habituée. Les premiers temps, j’essayais de les retenir, d’attirer leur attention, de m’enfuir avec eux. Et puis j’ai dû me rendre à l’évidence. Mes mots semblaient atteindre leurs oreilles avec autant de force que le battement d’aile d’un papillon, mes jambes semblaient clouées au sol et moi-même, devais-je être aussi transparente que le fil qui retenait chaque soir les étoiles du ciel de tomber. Alors je me suis résignée.

Quand le noir s’est abattu, j’ai souhaité me réveiller, mais ce n’était pas comme ça que ça marchait. Ça n’était pas mon jeu, ça n’étaient pas mes règles.

La boîte à musique était refermée, retenant prisonnière, la ballerine légère. Je voulais me recroqueviller, me rouler en boule afin d’ignorer les coups qui ne tarderaient pas à arriver, laisser couler, laisser passer jusqu’à ce que ça s’arrête, oublier et m’éloigner, loin d’ici, par la pensée.

Pourtant je n’y arrivais jamais. La douleur ce n’est pas ce qu’il y a de pire. Il y a les mots aussi. Les mots, durs, violents, toujours les mêmes, à quelques variations prêt.

« Inutile, laide, peureuse, manipulatrice, menteuse, grosse, stupide, cœur de pierre, vieille fille, planche à pain »

Les insultes, ça allait encore, les mains sur mes oreilles parvenaient à m’en protéger d’une partie mais c’est ensuite ça se compliquait.

« Tu n’es bonne à rien, à rien tu m’entends ? Tu as toujours fait souffrir chaque personne qui s’est retrouvée prêt de toi, ça tu sais le faire. Tu es égoïste, égocentrique, incapable d’aimer, incapable de pardonner »

Ces phrases me rappelaient, chaque nuit, toutes les horreurs de ma vie. Le nom de chaque personne perdue, oubliée, envolée. Les erreurs inavouées, inavouables, inoubliables.

Et la voix forcissait, prenait de l’ampleur, de l’assurance à mesure que je me courbais, à mesure que les larmes coulaient. Venait ensuite le dernier mot, celui sur lequel la voix explosait, déraillait, celui sur lequel je criais, je hurlais, les mains plaquées sur les oreilles.

Le mot sur lequel je me réveille. Le souffle court, les yeux embués, l’esprit embrouillé.

Il me faut toujours du temps avant de me remettre complétement de ce genre de cauchemar. Je ne m’en remets d’ailleurs, jamais complètement, il flotte toujours dans mon esprit, laissant parfois un goût amer dans ma gorge.

Cette nuit, c’est pire que d’habitude, il est 2h20, il me semble entendre encore la voix, voir des ombres sur les murs, sentir un souffle sur mes chevilles. Je voudrais pouvoir appeler quelqu’un mais il est bien trop tard. Les gens ne répondent pas à mes messages, je suis seule face à mes démons, en boule dans mon lit, je tente en vain de me calmer. Soudain, mon téléphone s’éclaire et son nom apparait.

« Coucou ma puce, je sais que tu dors sûrement mais il est 2h22, l’heure du vœu, enfin, c’est ce que tu dis. Alors moi, je pense à toi. Dors bien, fais de beaux rêves et à demain. »

J’ai lu le message en silence. Et je l’ai relu, encore une fois. Une autre. Et une dernière, histoire de l’apprendre par cœur. J’ai pas répondu, après tout, j’étais censée dormir.

J’ai regardé une dernière fois son nom, j’ai pensé à lui le plus fort que j’ai pu. Et je me suis endormie.             

Le meilleur des calmant.

... Le cauchemar que tu décris ressemble énormément à un que je fais parfois. Avec les voix qui lancent les critiques, les horreurs. C'est affreux ce genre de cauchemar. Temps que tu trouves ton calmant, alors ça va :)

Je le faisais avant et je l'ai refait il y a pas longtemps et je me souviens que tu m'avais parlé de tes cauchemars qui ressemblaient à ça aussi, en écrivant j'ai pensé à toi ^^

C'est touchant ^^

C'est vraiment magnifique :)

"Tu me manque. Ta voix. Ton visage. Tes mains. Ton rire...Tu me manque. Tu me manque. Tes phrases. Ton petit nez. Tes yeux....Tu me manque. Tu me manque. Ton sourire. Tes crises. Tes fossettes....Tu me manque.                                          Tu me manque. Tes caresses. Tes blagues. Tes cheveux...Tu me manque.

C'était bien avant ça. C'était peut être en février ou en mars, je ne me souviens plus exactement mais je me rappelle des flocons dans tes cheveux et de tes joues rougies par le froid. Tes yeux brillant à la vue de la neige et ton sourire béat dans la nuit, dans le froid. C'était bien avant ce mois de février ou de mars. C'était bien mais maintenant c'est tellement mieux.

Tu me faisais tellement rire avec tes petites manies et tes remarques cinglantes. Tu m'avais l'air d'ignorer royalement chacun d'entre nous te tournant autour mais maintenant, je sais que ce n'est pas voulu. Tu es aveugle. Aveugle et affolée. Tu ne vois rien et tu as peur du noir. Mais moi, j'ai su te guérir de cette douleur. J'aimais à penser que j'étais un peu comme la lumière dans l'obscurité. Celle qui te rassurait et celle qui faisait que tes tremblements cessaient.

 

Après ça? Je me rappelle aussi d'après ça. C'était bien après ça aussi. 

Les soirées chez moi à faire nos devoirs, parce que sinon on aurait plus le droit de passer autant de temps ensemble. Mes explications qui visaient à me rendre intéressant et tes "euh attends, refait parce que j'ai rien compris la". Ta difficulté à te concentrer, tes divagations et tes questions existencielles. T'arrivais toujours à me faire oublier ce que j'étais en train de faire. Chaque fois ça se terminait de la même façon: je tentais de résister, de te faire apprendre ta leçon, tu me regardais de tes yeux suppliants, alors je m'allongeais à côté de toi et tu te lançais dans un débat avec toi-même et moi, j'écoutais. J'apprenais aussi. Je t'apprenais et c'était la plus belle des leçon.

Chaque fois que tu devais rentrer, je maudissais le temps de passer si rapidement et je faisais le voeux, secret et muet que tu restes, toute la nuit, avec moi. Et un jour, c'est ce que tu as fait.

 

Je me souviens de tout en réalité. De tout ce qui à trait avec toi.

Ces rares fois où je t'ai vu pleurer en te lamentant. Toutes ces fois où tes larmes se sont versées, devant un film, une musique, un dessin animé... Corps et âmes en pièces.                                                                                                                   Je m'en voulais de ne pouvoir rien faire d'autre que de te regarder, savourant égoïstement, de te voir, de temps en temps, faible et vulnérable.

Le reste du temps tu étais souriante, joyeuse, vivante, presque impénétrable. Je me demandais ce que tu cachais, personne ne peux être aussi bien dans sa peau que tu l'étais.

 

Je me souviens de tout et maintenant, ce ne sont plus des souvenirs que j'ai fasse à moi.

C'est ton visage, dur, froid. Cet air que tu n'avais jamais pris avec moi. Celui avec lequel tu regardais les inconnus qui te divisageaient dans la rue. Ceux dont tu m'avais dit qu'ils te répugnaient. Je te répugne et je le sais. J'en suis responsable, je le sais et je ne vais pas m'en excuser parce que tu déteste ça. Tu vois? Malgré moi, je ne peux pas m'empêcher d'encore agir en fonction de toi.

Je n'ai pas réussi à te regarder en face ce jour là tellement je m'en voulais de t'avoir laissée là où d'être moi, parti trop loin de toi, je sais plus. Mais surtout je n'ai pas pu te regarder en face parce que ce que je voyais m'attristait.

En regardant dans tes grands yeux noirs, j'ai revu cette fille fragile que tu essais de refouler, cette âme d'enfant, n'ayant jamais renoncé au Prince Charmant. Je t'ai revu te roulant dans l'herbe, riant aux éclats. T'as toujours été un peu plus jeune que les autres dans ta tête et c'est ça qui me plaisait tant. Je t'ai aussi revu te fermant face aux hommes. Ceux qui t'avaient fait du mal. Leur accordant, malgré leur visage suppliant, le même regard que celui dont tu me gratifiait au même instant. De te revoir dans tous ces états m'a fait tellement de mal que je m'en rappelle tous les jours. C'est ta petite personne qui avait rythmé ma vie pendant quelque temps et pourtant j'ai l'impression de ne plus me rappeller comment j'ai pu vivre sans t'avoir durant si longtemps.  Aujourd'hui j'ai mal, et quand je me demande pourquoi tu n'es pas à mes côtés en train de rire ou même à l'autre bout du téléphone, occupée à me conseiller ou encore répondant avec tant de vitesse à mes SMS, je me souviens de la réponse et je contemple mes souvenirs.  Pas un seul jour ne passe sans qu'une goutte de sang ne dégouline lentement de mon cœur pour venir s'écraser sur la terre.  Je ne peux plus regarder une seule photo de nous deux sans que ça ne coule tout au long de ma joue, tout au long de mon cœur.

Tu ris devant moi, trop fort, trop faux. Enfin ça, c'est ce que j'essais de me convaincre. En réalité, je ne sais pas si t'as réussi à déjà m'oublier. Je ne sais pas si je me fais des idées.

Je repense à cette fugue que tu avais prévu de faire et je me demande si je te verrais, un soir, frapper à ma fenêtre et te glisser dans ma chambre, la main devant la bouche pour ne pas exploser de rire pendant que je te serrerais dans mes bras, tout à ma joie de te retrouver.

Tes yeux rouges sont la pire des souffrances.

Tu me manque. Ta voix. Ton visage. Tes mains. Ton rire...Tu me manque. Tu me manque. Tes phrases. Ton petit nez. Tes yeux....Tu me manque. Tu me manque. Ton sourire. Tes crises. Tes fossettes....Tu me manque.                                        Tu me manque. Tes caresses. Tes blagues. Tes cheveux...Tu me manque.

Tu me manque et je ne peux plus rien y faire."

« C'EST LE SILENCE DE TON ABSENCE QUI RÉSONNE EN MOI. »

Lola et Lucas, c'était tous le temps comme ça. Ils s'aimaient d'une façon bien particulière. C'était un "je t'aime moi non plus", un "je te veux puis je ne te veux plus". Mais au fond, l'idée de vivre loin l'un de l'autre les torturait. Avez-vous déjà essayé de retirer ses piques à un hérisson ? Avez-vous essayé de retirer sa couleur bleue au ciel ? Ces deux-là, c'était exactement ça. Des inséparables, des sortes de siamois de l'amour. Et pourtant, Lola n'avait jamais apprécié la vie de couple. Se coltiner un homme dans les pattes ? Non merci. Mais il avait fallut l'accepter , ce petit morveux brun qui lui faisait tourner la tête, lui faisait frétiller le cœur. Alors leur vie tournait autour de choses banales. Ils buvaient, se trompaient, se disputaient, se réconciliaient et recommençaient. C'était Roméo et Juliette version alcoolisés, Damon et Elena version drogués.  - Pourquoi on est amis, au juste, Lola? - On ne l'est pas Lucas. Prenez deux aimants identiques et essayez de les coller. Maintenant, prenez Lucas et Lola et regardez ce que ça fait

J'ai besoin d'écrire. De t'écrire. Sauf que tu me liras pas. Parce que t'es pas là. J'ai besoin de te vomir tout ce que j'ai dans le coeur. J'veux dégueuler tout ce putain d'amour qui me fait pleurer comme une gosse à qui on aurait retiré sa poupée. Tu es ma poupée, sauf que moi, on ne me t'a pas retiré : tu es partit. Je crois que c'est ça qui me fait le plus mal. Imaginez si, quand vous étiez enfant, votre jouet préféré, un jour, s'en était allé, vous regardant droit dans les yeux et en disant "je reviendrais". Je suis encore une gamine, et ma poupée, un beau soir, s'en est allée. Certains diraient « c'est qu'un mec, rien de plus ». Mais s'ils te connaissaient, ils sauraient. Ils sauraient que pour moi, tu es bien plus qu'un amour de passage. T'es une perle, un diamant. Tu ravive ma vie, tu sais. J'ai comme des étoiles dans les yeux quand ton foutu prénom s'affiche sur mon écran. T'es tout ce que les gens rêveraient, un jour, de connaître. Mais en fait, t'es surtout ce que moi, je rêvait d'avoir. Oh, oui, que j'aimerais t'avoir avec moi, là, maintenant, immédiatement. Te dire à quel point je t'aime, et te serrer fort dans mes bras jusqu'à ce que je meurs de t'avoir trop aimé. J'voudrais rejouer toutes les scènes les plus romantiques du cinéma, et faire en sorte qu'on se retrouve tous les deux allongés au milieu des céréales, en haut d'une grande roue, à la proue d'un navire. Le soleil caresserait doucement ta joue et ta peau si douce. "Je vole Jack, je vole !" Et tu vois, je me sentirais capable d'hurler en même temps au monde à quel point j'ai besoin de toi. J'me sentirais capable d'être une personne forte, tellement forte que je pourrais faire fondre l'iceberg, rien qu'avec la chaleur de mon coeur.

T'es mon rêve éveillé, ma poussière d'étoiles. Si j'avais pas nos photos et tous tes messages dans mon téléphones, je croirais que tu n'as jamais exister. Tu es juste à des miliers de kilomètres de moi. On dit "loin des yeux, près du coeur" mais...

Laisses-moi.  Parce que là, je suis juste en train de crever. Mais bon, c'est pas trop grave, parce que... Je meurs pour toi. 

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