J'ai perdu mon père il y a un an, je ne m'en sors plus...

Intello
Bonsoir à tous... J'envoie ce dernier message à l'aide à qui le reçoit, et à qui voudra bien le comprendre. J'ai seulement 16 ans, et je suis incapable de porter tout ce poids, même avec la plus grande maturité au monde je n'y arriverai pas. J'ai perdu mon père il y a un an, dans un accident du travail. Je ne pourrais même pas expliquer ce que je ressens depuis. Un vide, immense. L'impression que je ne viens de nulle part et que je vais nulle part. Je ne ressens plus rien, hormis de la douleur... Les psys me disent que je dois passer à autre chose. Mais je le lis dans leurs yeux, au fond, ils ne comprennent pas, car ils sont tous jeunes, beaux, et n'ont probablement jamais vécu ça. J'aimerai rencontrer quelqu'un, juste une personne, qui me comprendrait... Car je me sens toujours un peu plus seule.
Elisa

Commentaires

Bonjour, je précise à tout le monde que cette humeur est pour un court métrage, donc tout ceci est fictif ! Voilà bonne journée à vous :)

Bonjour, je précise à tout le monde que cette humeur est pour un court métrage, donc tout ceci est fictif ! Voilà bonne journée à vous :)

L’Absence

 

 

Le silence était revenu. Blanc. Noir. Indélicat. Salissant. Haïssant. Puis jauni, comme les souvenirs d'avant. Fragile, instable, s'effaçant. Irrémédiablement. Laissant place au déni, puis à la rage de ne pas être assez vivant. On tire, on brûle, on cogne, on bute. On aime, on arme, on plaque, on hurle. Hurle à la mort, hurle à la vie. Hurle à ces deux synonymes tâchés de haine. Parce qu'au lieu de passer notre temps à la fonder, on la passe à se morfondre. On l'a même passé à se confondre. On ne joue pas avec le feu. C'est dangereux. Je l'ai appris. Ça fait mal. Ça laisse des traces. Ça brûle. Ça tue. C'était pareil avec moi. J'étais loin d'être brillante, pourtant. J'étais tout ce qu'il y a de plus terne au monde. J'étais tout ce qu'il y a de plus fade dans les décombres des âmes, errantes et perdues. J'étais des joies qui n'étaient plus. Le silence était revenu. Gris, pâle, délicat. Le silence n'était plus. Perdue dans l'écho, j'écoutais les sons de vos pas. Bruts, lourds, détestables. Ils avaient pourtant une once de mélodie. Un petit rien de mélodieux. Le silence était revenu. Ancré. Cette fois, éternel. Pesant, négatif, criminel. Comme attendre une réponse qui ne viendrait jamais.

Cette réponse que j’attends toujours de toi. Mais qui ne viendra pas.

Merci infiniment... Tu es la première à avoir réussi à exprimer ce que je ressens...

Tu devrais te faire publier, c'est vraiment très joli !

J'adore la manière que tu as de manier les mots, d'allier un langage courant et jeune qui nous ressemble à des choses plus raffinées... Continue !! :)

J'adore la manière que tu as de manier les mots, d'allier un langage courant et jeune qui nous ressemble à des choses plus raffinées... Continue !! :)

Ce texte m'a pas mal rappelé mes vacances de cet été perso ^^ Tu t'inspires de quoi pour écrire tout ça ? Je serai incapable d'imaginer autant de choses, ni même d'écrire autant que toi, tu m'impressionnes

Ce texte m'a pas mal rappelé mes vacances de cet été perso ^^ Tu t'inspires de quoi pour écrire tout ça ? Je serai incapable d'imaginer autant de choses, ni même d'écrire autant que toi, tu m'impressionnes

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