Je ne crois pas au hasard. Je n'y ai jamais cru, et je ne pense pas y croire un jour... Pourtant, rien n'est prémédité. Chaque fois que j'avance, chaque fois que je pose un pied devant l'autre, des milliers de nouvelles possibilités s'offrent à moi. À vous. Gauche. Droite. Devant. Arrière. Diagonale.
Mais il y a aussi ces fois où peut importe la direction que l'on prend, tout va de travers. On tombe. On se relève, l'air de rien, mais on sait que le soir encore, on tombera. Et que les cicatrices ne s'en vont jamais complètement.
Ça fait mal d'encaisser les coups, vous ne trouvez pas? Vraiment pas? Alors c'est que ne vois en êtes jamais pris. Quand votre coeur saigne mais qu'il n'y a pas de garrot à poser, quand vous avez envie de pleurer mais que vos yeux sont trop sec pour verser une seule larme, quand vous voulez rendre les coups mais que votre corps est trop fragile, il ne vous reste plus qu'à encaisser en silence.
La vie m'a tout pris. Non pas que je suis pauvre niveau matériel. Je suis plutôt de celle que l'on comblé dinutilites. Je n'en comprend pas le sens. Un cadeau n'est pas une obligation, c'est un plaisir. Ce n'est en aucun cas une contrainte.
Non, quand je dis que la vie m'a tout pris, c'est plutôt qu'elle m'a volée. Elle m'a volé mes joies, mes sourires. Elle m'a volé mon coeur et mes amours. Elle m'a volé ce que j'aimais, ces petites choses qui faisait de moi ce que j'étais. Ces petites choses qui sont peu à peu devenues mes raisons de vivre,au point même de devenir moi même. Et donc... Je ne suis plus rien. Que le vide, le néant. Mais c'est facile de faite semant d'être encore. Le lumière se propage dans le vide. Vous l'ignoriez? Jen suis désolée. Après tout, qu'y a t'il à faire pour ceux qui se jugent perdus? Rien, si ce n'est de continuer à vivre sans. Il n'y a plus assez de ressources pour poser le moindre garrot.
Arctiqua