Tu te mutiles ? Tu te mutilais ? Viens répondre.

Intello
Ok donc ici, j'aimerais que seules celles (ou ceux ?) qui se mutilent viennent sur cette humeurs. J'avais envie de connaître un peu plus l'histoire et les ressenties de celles qui se mutilent et je touvais que le faire sous forme de questions était pas trop mal. J'aimerais que vous me disiez : 1) Quel âge as-tu ? 2) Pourquoi ne pas faire autre chose pour t'exprimer, te défouler (activités artistiques, sports...) ? pourquoi avoir choisi la mutilation comme "solution" ? 3) Te mutiler te fait-il du bien ? 4) Te mutiler te fait-il du mal ? 5) Que ressens-tu lorsque tu te mutile (faiblesse, tristesse, colère, culpabilité...) ? 6) Essaye-tu d'arrêter la mutilation ? 7) Depuis combien de temps te mutile tu ? 8) A tu du soutien (amis, familles ...) qui t'aiderait à surmonter tes problèmes ? 9) SI jamais tu te mutilais mais que tu as arrêté, comment as-tu fait ? Voilà, je me mutile aussi, et quand quelques une auront répondu je répondrait à mon tour.
BelleMamzelle

Commentaires

Salut,

1. J'ai 15 ans.

2. Je choisis cet acte car c'est quelque chose qui m'aide à évacuer ma frustration ou ma peine immédiatement sur le coup, mais j'aime aussi beaucoup écrire mes pensées.

3. Oui, cela me défoule, je suis toujours plus calme après l'avoir fait.

4. Physiquement je ne remarque pas trop la douleur, c'est plutôt mentalement que ça me fait mal lorsque j'y réfléchis et que je regrette ou que j'ai honte...

5. Lorsque je me mutile, c'est à cause d'un événement qui m'a soit attristée soit mise en colère, ou à cause d'un trop gros stress; bref, n'importe quoi que je veuille soulager. En le faisant, je ressens donc ce soulagement dont j'avais besoin.

6. Lorsque je peux me retenir, j'essaie fort de le faire, car je sais que c'est quelque chose de mal dans quoi je m'embarque.

7. J'ai commencé il y a deux ans, mais je ne le fais pas tout le temps, ça vient plutôt par période.

8. Ma meilleure amie a été là pour moi lors de mes premières mauvaises passes, sans me juger. Maintenant, j'ai honte de lui avouer que je le fais toujours, donc présentement personne ne m'aide, mais ce n'est pas car ils ne voudraient pas... 

9. J'avais arrêté pendant une bonne année; ce qui m'avait convaincue était de voir que mes cicatrices y restaient, ce que je ne voulais pas. C'était aussi simplement de savoir que mon amie tenait à moi et qu'elle souhaitait vraiment que j'arrête. Malheureusement, je recommence par moments, mais je prends soin tout de même de contrôler la manière dont je le fais pour minimaliser les cicatrices qui resteront. 

J'ai 15 ans (je suis une fille), je ne fais pas autre chose car "autre chose" est autre chose... et moi c'est ça que je fais (oui oui c'est très philosophique ce que je dis...)... Nan en vrai au début c'était parce que "autre chose" ne suffisait plus à exprimer ce que je ressentais. J'ai choisis la mutilation car la douleur était trop importante par rapport à la douleur extérieure, j'ai du rééquilibrer pour faire passer un peu de douleur intellectuelle en douleur physique, et ainsi, la faire sortir définitivement... enfin, jusqu'à la fois d'après quoi. Me faire ça me dait énormément de bien, je n'en ai personnellement pas honte, je teouve ça fascinant, le sang qui coule, mon sang qui coule, j'ai besoin d'apercevoir mon sang au moins une fois par jour pour me sentir en vie, être sûre... C'est magnifique je trouve en plus la couleur du sang... Ensuite, je mentirais si je disais que ça ne me fait pas de mal, puisse qu'à la base, c'était aussi le but, me faire du mal. Mais ça dépend... je m'explique... Dans mon cas, il y a deux types de mutilation : celle pour faire mal et celle pour voir mon sang couler. Au début je ne pratiquais que dans le but de me faire mal, de me faire DU mal (et du bien aussi en même temps... bref) Maintenant, je dirais que je le fais tous les jours, pour voir mon sang, et que un jour sur deux, je veux aussi me faire du mal. Quand je le fais je me sens bien, je me sens en vie (surtout quand je vois mon sang)... Je sens que j'ai le contrôle, que c'est moi qui décide... Par dessus ça je peux ressentir une très grande colère ou tristesse... et quand c'est de la colère je le fais plus fort pour bien sentir la douleur et évacuer un peu la douleur. Non je n'essaye pas d'arrêter, premièrement parce que je n'en ai pas honte, deuxièmement parce que sans je peterais (encore) un cable... même si je sais que l'été je vais être dans la merde... mais pas tant que ça en soit... il faut juste bien le cacher... Et puis surtout parce que moi j'ai ça, c'est le moment que jattends le plus dans la journée. Je me mutile depuis... euh... régulièrement (c'est à dire tous les jours) un mois mais en vrai je dirais un an et demi... Nan pas "je dirais"... je sais même précisément que ça fait environ un an et demi. Ma famille ? HAHAHA quelle blague. Mes amis ? C'est plus compliqué mais je ne veux pas de leur aide de toute façon...

1) j'ai 14 ans 2)je ne fait rien comme activités de 1 a cause de mon handicap (souci de genoux) et de 2 parce-que sa me saoule 3)oui sa me fait beaucoup de bien 4)sa fait un peu mal 5)j'epprouve de la tristesse 6)oui j'essai d'arrêter 7)sa va faire depuis 1 ans 8) non je n'est os de soutien car je peut RN parlé a personne sans qu'il le dise a tout le collège

Moi je le fait j'arrive pas d'arreter quand je le fais sa soulage

1)J'ai 13 ans

2)c'est le seul moyen que j'ai trouvé qui m'aide vraiment

3)oui ça me soulage . C'est scientifique j'ai lu qq part que quand on se coupe ça secrete une endorphine qui soulage. 4)Oui physiquement mais c'est grâce à ça que ça m'aide et aussi pcq récemment mes parents l'ont appris et ça fait énormément souffrir mes parents ce qui n'est absolument pas le but 5)j'essaye de me mutiler quand je ressens le moins de choses possibles afin de ne pas charcuter mes bras plus que nécessaire

6)J'ai essayé mais sans la mutilation je n'arrive pas à cacher ma tristesse et je pleure quasi constamment 

7)J'ai commencé très tôt vers 8-9 ans j'ai arrêté vers 10-11 ans et j'ai repris l'année dernière.

8)J'ai bcp de personnes de mon entourage qui sont au courant à cause de certaines fuites et la plupart me soutiennent et m'encourage à me confier mais je n'y arrive pas.

9)

Je me mutile depuis seulement deux jours. J'ai 12 ans et je fais ça pour oublier ma tristesse, ou me faire pardonner. Je me sens toujours très mal et dégoûtante avant et après la mutilation. Mais depuis que j' ai commencé, Je suis accro. Comme les personnes accro à la cigarette, l'alcool, accro, quoi. Je me griffe le bras avec un rasoir dès que je suis contrariée. Ce n' est pas pour me faire remarquer. Juste un besoin dévorant.

Coucou, tu en ai pas accro, si tu le fais depuis deux jours. Tu as 12 ans, tu as toute ta vie devant toi! Arrête Sa! C'est vraiment pas facile, Je sais mais cela fait que deux jours donc tu pourrais le faire. Parles en a quelqu'un par exemple ta meilleure amie, tes amis.

Bonjour. 1) J'ai 15 ans. 2) Comme quoi? Je n'ai rien d'autre à faire.. Je ne reste que dans ma chambre.. Il y en d'autre peut être? 3) Oh que oui cela me fait du bien.. 4) un peu. 5) Je ressens de la faiblesse en moi.. Est ce normal?.. 6) Oui.. 7) plus ou moins 6-7 mois.. 8) Par mon copain, et des amis.. 9) J'aimerai tellement arrêter... donnez moi des conseilles s'il vous plais..

1) J’ai 15 ans et je me mutile depuis un peu plus de 2 ans (j’ai arrêté pendant 3 mois , mon max) 

2) J’ai commencé dès que j’ai appris que de nombreuses personnes le faisait , j’etais très mal dans ma peau et dans ma vie et j’hais mon corps plus que tout , le détruire me soulage

3) La mutilation est mon addiction , j’aime énormément ça , m’en priver c’est comme m’enlever un ami proche (je sais , c’est désolant)

4) Jamais , sauf quand j’en vois que mes actes blessent des personnes importantes pour moi , ça me blesse aussi 

5) Au début, après l’avoir fait , je paniquais , comme si je venais d’annoncer publiquement que je me coupais , j’etais triste et j’avais énormément de regrets ! Maintenant c’est l’inverse total , plus j’en le fais , mieux je m’en porte !

6) A vrai dire non car , ça va faire 5 ans que ma vie est très pesante , je suis donc également suicidaire (et un bon gros cliché aussi x).) 

7) un peu plus de 2 ans 

8) Presque tous mes amis sont au courant car c’est une partie de moi qui est très présente , je dois en parler avec les’ gens gens qui commencent à me fréquenter , ma mère l’a apprit et je lui es demandé de n’en parler à personne , alors pour s’amuser elle fait désolé allusions et s’en sert contre moi .. 

9) xxxxxxxxxxxxxxxx

Hey, ça fait maintenant 7 mois que j'ai arrêté la mutilation, et je tiens à répondre à ces questions... En espérant que ça aidera certains :) 1) Quel âge as-tu ? J'ai 15ans, et à l'époque, j'en avais 14. 2) Pourquoi ne pas faire autre chose pour t'exprimer, te défouler (activités artistiques, sports...) ? pourquoi avoir choisi la mutilation comme "solution" ? Mes parents ne veulent pas que je fasse du sport en club. En fait, je n'avais rien pour me défouler mis à part la mutilation. Je n'étais même plus capable de pleurer. 3) Te mutiler te fait-il du bien ? Oui. Voir le sang couler me faisait un grand bien. J'étais vraiment glauque. 4) Te mutiler te fait-il du mal ? Oui, cela me plongeait encore plus dans ma "dépression". Et puis, c'était aussi très douloureux physiquement. 5) Que ressens-tu lorsque tu te mutile (faiblesse, tristesse, colère, culpabilité...) ? Un peu de tout. Je ressentais principalement de la tristesse, puis de la colère, et enfin de la culpabilité. Mais cela ne m'empêchait pas d'arrêter. 6) Essaye-tu d'arrêter la mutilation ? Oui, j'ai stoppé ça depuis 7 mois ! 7) Depuis combien de temps te mutile tu ? Je m'étais mutilée pendant 6 mois, je pense. 8) A tu du soutien (amis, familles ...) qui t'aiderait à surmonter tes problèmes ? J'avais ma meilleure amie qui me soutenait beaucoup, ainsi que d'autres amies. Mais j'avais surtout déçue une de mes amies qui m'étais chère, elle qui me croyait plus "intelligente" que pour faire ça. 9) SI jamais tu te mutilais mais que tu as arrêté, comment as-tu fait ? J'ai tout simplement pris mon courage à deux mains et regardé la vérité en face. J'ai remonté la pente en éclaircissant mon futur : je me suis créé un but, un rêve à atteindre. Je me suis trouvé une raison de vivre. J'ai également commencé à faire du Fitness, chez moi, cela fait maintenant 6 mois que j'en fais. Et clairement, le sport est une thérapie. Croyez-moi. Maintenant, je me sens mieux qu'avant, malgré que je reste un peu dévastée dans ma tête. Mais je me sens guérir. Juste, croyez en vous. ;)

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