Voilà, Anais m'a soufflé un petit mot ici et ça m'a fait repenser à une super moche période de ma vie...
[est-ce que c'est ce seule là dont tu veux parler Anais?]
Le manque d'amour... Je vais pas parler du moment où on est plaquée, jetée comme une vieille
chaussette qui vaut plus rien. Cette horreur-là, j'en parlerai une autre
fois.
Je vais parler du moment d'après. Le moment où personne n'est
là. Quand je dis personne, c'est personne. Les amies sont toujours
occupées et les garçons ne te voient même pas.
Bien sûr, des sangliers
qui s'intéressent à tes fesses, y a plein. Mais juste quelqu'un de
gentil qui fasse attention à moi, nada. Il y avait personne ! Personne
pour se préoccuper de comment j'allais. Rien. Même pas pour des bêtises.
J'aurais sauté de joie si quelqu'un m'avait demandé si je préfère
fraise ou pistache.
Le vide, le vide le plus immense et l'impression
que jamais il y aura quelqu'un à aimer que jamais personne serait là
pour mwa. J'avais plus envie de sortir de mon lit ou, pire, j'avais
envie de tuer tous ceux qui avaient l'air heureux.
Dans la rue, quand
je voyais un couple, j'avais envie d'aller séparer leurs mains, de leur
jeter du vitriol au visage. Cette année-là, à la Saint-Valentin,
j'aurais voulus lancer des pavés dans toutes ces vitrines pleines de
cœurs stupides.
J'étais là, seule dans mon désert, pas même un regard un peu tendre vers mwa. Pas une goutte de tendresse. RIEN !
Tous ceux qui ont jamais passé la nuit enlaçant un oreiller trempé de larmes, peuvent pas savoir ce que c'est le manque d'amour.
Mais
le pire, c'est de penser que ça va jamais changer. On a beau savoir
qu'un jour on va rencontrer quelqu'un. Dans ces moments-là, on le croit
pas. On espère pas, on espère plus.
Et pourtant,…