incertitude (extrait d'un ecrit que je viens de terminer 60 pages A4)

Portant certains soir je me posais sur une feuille morte peu importe le vent portait mes valises devant la porte d’Amandine, mais dans l’ombre sombre je te devine dans la pénombre ma belle Christel, les valises sur le cœur, je chavire devant mes soupirs qui aspirent le désir de tendresse, alors naufragé je me perds en ivresse dans les bras prêtresses de ma maitresse. Assis derrière les plis de ma vie restante j’enivre ma bouche de ses paroles, Amandine inonde mes oreilles de ses rires, mais mon cœur se plisse, il lui tourne le dos et reste muet, et voila je réglisse dans les abysses. Je ne peux le tordre il a bataillé ferme pour retenir les aiguilles du carillon, il a essayé de se répandre mais à bout de souffle il se perd dans le temps. Ne lui jetez pas la pierre non il n’est pas dur, sachez qu’il est assez grand pour y mettre une armée d’âmes en cendre. J’ai voulu à maintes reprises l’écouter, il battait sans cesse les tambours de l’incertitude folle. J’aime la folie mais je ne suis pas fou. Me voila debout devant la glace, je manquai d’espace alors place à la nuit sans audace, en silence je me pose sur une feuille morte, je repars seul peu importe si le brouillard égare mes valises devant la porte cette gare, tu vois Christel je me désempare devant ton regard que l’ombre dessine dans le crachin de la pénombre, une perle de pluie perle de mes yeux alors, je me retourne et je m’observe écrire mon adieu à ma douce Amandine. Ma belle Amandine tu étais échouée sur ce grand lit de soie, ton corps à moitié nu se donnait sans retenue à mes yeux, ta tête épousait l’oreiller de coton, tes cheveux noirs sculptaient une auréole atour ton doux visage. Tes lèvres souriant me rendaient heureux de te savoir paisible en rêvant dans un ciel étoilé. Moi j’étais assis dans ce fauteuil je te regardai longuement sans dire un mot, mais mon cœur peut vivre l’amour, il peut écrire l’amour, mais il est incapable de se répandre, il préfère en mourir. Alors fatigué j’ai pris une plume le temps de la tailler et de verser l’encre du départ dans l’encrier, je t’ai écrit ces quelques mots. L’âme en cendre je me lève de ce fauteuil je me penche sur ton corps à moitié nu, je prend le drap pour te couvrir un dernière fois, une sein s’offre à moi, je le caresse doucement et je l’enveloppe du linceul de mon amour en partance, ta route est longue et en vaut le détour tu est belle comme le jour, cueille une fleur plantée au bord de ta route porte la à tes lèvres et envole toi plus haut que le vol des hirondelles, parfois les soirs chauds d’été pense à moi, sois heureuse mon Amandine. Je suis tellement fatigué, pardonne moi ma belle si je pars ainsi, je dépose ces tristes mots dans le creux de ta main, au revoir ma belle Amandine.
Calogero La Verde

Commentaires

je suis en cour de lecture et mon opinion sur cet ecrit est remarquable

j'aimerais voir le document complet de 60 pages, comment se le procurer ? merci d'avance

Merci...

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