J’ai ENVIE de VOMIR tellement je trouve cela répugnant. Je suis triste. Gelée de l’intérieur. Vide. Une femme, Sakineh Mohammadi Ashtiani, va se faire lapider en Iran.
Quelque soit le motif, la raison, comment peut-on imaginer un seul instant tuer quelqu’un à coup de pierres. Jeter des cailloux sur une femme jusqu’à son dernier souffle. La regarder souffrir. Jeter. La REGARDER MOURIR. C’est cruel... inhumain, barbare, répugnant,... je suis sans voix. Parfois, je voudrais mourir quand j’entends ça. Tellement ça me dégoute.
Parfois, je voudrais aussi jeter des pierres... mais pas sur les mêmes gens...
Comment la lapidation peut-elle encore exister aujourd’hui ??? On est quand même plus des hommes des cavernes. Et encore je sais pas pourquoi mais je suis certaine que même les hommes de cavernes n’étaient pas si barbares...
Il faut se mobiliser, lui sauver la vie et celles de toutes les autres femmes iraniennes qui sont jugées de la sorte. Aucun pays, aucun homme n’a le droit de vie ou de mort sur qq1 d’autre de cette manière. C’est pas juste. C’est dégueulasse.
La Règle du jeu , le magazine Elle et Libération se sont associés pour recueillir les témoignages d’intellectuels, d’artistes (Charlotte Gainsbourg a déjà envoyé un petit mot), ... d’un peu tout le monde en fait.
Une citation, un témoignage de solidarité, une prière: tous les messages sont les bienvenus pourvu qu’ils disent à Sakineh qu’elle est moins seule qu’il n’y paraît et à ses assassins que le monde les regarde et les juge. Les messages sont à envoyer à redaction@laregledujeu.org.
Voici mon petit tout petit message...
« Sakineh, face à l’amour, l’Iran a un cœur de pierre. Mais soyez bien certaine que beaucoup beaucoup de femmes et d’hommes vous soutiennent et se dressent tout autour de vous, comme un rempart, comme des douves protègent un château de l’ennemi. Pour que cesse cette loi des cœurs de pierre. »
Je trouve que l’impuissance est la pire des sensations face à une telle injustice...
SVP écrivez vous aussi un petit mot à Sakineh, elle a besoin de nous, non ?