Entre le grave et le dérisoire

Là, je sais plus. J’ai l’impression d’être une idiote finie.
C’est comme si j’étais debout sur une poutre (comme à l’école au cours de gym) et que de part et d‘autre de ce minuscule morceau de bois, il y avait deux univers. Ouverts. Là. Juste devant moi.
D’un côté, un univers avec moi et mes trucs de gsm qui me prennent la tête et au passage celle d’un tas de gens à qui je n’arrête pas d’en parler
et de l’autre un univers avec les gens qui vivent vraiment des trucs durs, moches, qui font mal, des trucs de la vie devant lesquels on se sent paumé. Un peu comme Aug san suu kyi et Soufian . C’est le message de Soufian qui m’a fait prendre de la hauteur, qui m’a mis sur cette poutre et qui m’a fait voir qu’on vivait des choses totalement différentes.
C’est vrai moi, je suis là à parler de trucs complètement futiles (et en même temps, je peux pas m’empêcher pcq c’est hyper important pour moi) et d’autres ils vivent des trucs de ouf... Soufian , tu m’as fendu le cœur avec tes mots. tu parles d'une façon qui me donne des frissons. Tes mots sentent le triste. Quand je t’ai lu, c’est comme si tu étais arrivé à me faire sentir exactement ce que tu vivais rien qu’avec tes mots.
Je sais pas trop quoi faire pour t’aider mais juste te dire qu’il y a toujours toujours moyen de trouver qq1 à qui parler, je te jure.
Je reste avec deux questions...
A-t-on le droit de parler de trucs futiles ?
QQ1 à une idée: à qui Soufian pourrait-il parler ?

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