Une fin pas comme les autres

Je m'appelle Hubert, ça fait deux jours que je suis à l'hôpital, mais je n'y resterais plus très longtemps: la vie me quitte peu à peu pour m'abandonner au trépas. Comment me suis-je retrouvé ici? Je vais vous l'expliquer... Il y a deux jours, alors que j'allais au ciné avec 100drine, 3 hommes aux vestes en cuir noires m'on attrapé et tabassé sauvagement. 100drine s'est enfuie pour appeler à l'aide tandis que les gardes de sécurité du ciné se cachaient. Quand les loubards se sont enfuis, 100drine est revenue avec un homme àla carrure athlétique armé d'une batte de base-ball. Cet homme me regarda et se mit à rire. Il prit mon portefeuille et mon GSM et s'enfuit à son tour. 100drine me regardait avec effroit. Elle ne bougeait plus et ne savait pas quoi faire. Je ne la voyait pas très bien à cause du sang qui coulait le long de mon visage, mais je put voir des gens vêtus de blan arriver au son d'une sirène avant de m'évanouir. Qunad je me suis reveillé, j'étais a l'hopital et100drine se trouvait assiase a mes cotés. Je voulu dire que j'allai bien, mais une douleur inssuportable s'interposa a mon geste. Deux infirmières arrivèrent et me tendirent un miroir. Je découvri avec horreur dans le miroir mon visage défiguré: j'avais perdu une oreille, mon nez et d'horribles cicatrices me dévisageaient mon visage autrefois si doux. Le soir, 100drine du partir chez elle. Je m'endormi mais pas longtemps, car je me réveilla avec une douleur insupportable au niveau de la poitrine: j'avais une crise cardiaque! Un docteur entre dans la chambre et m'annoça que 100drine était décédée, tombée dans les escaliers qui venaient d'être nettoyés. Il ne remarqua pas que j'avais une crise cardiaque et s'en alla en disant "mes condoléances". Je me suis mis à hurler de douleur et de tristesse. Le docteur s'empressa d'entrer à nouveau pour me crier "Chut! Vous allez réveiller les membres du personnel ainsi que les autres patients!" avant de comprendre la situation. Quand je me suis réveillé, une infirmière m'annoça qu'on m'avait remplacé le coeur par celui de 100drine, car c'atait le coeur le plus frais à portée de main. Je passais donc une journée horrible, le coeur de 100drine battant douloureusement dans ma poitrine. Un docteur entra et m'annonça qu'on allait tenter de me greffer un nez et une oreille ainsi qu'une peau neuve. Je voulus refuser, mais on ne m'en laissa pas le temps. Les chirurgiens m'anesthésièrent rapidement et l'opération commença... Je me suis réveillé six heures plus tard dans mon lit d'hôpital avec un mal au crâne terrible. L'infirmière au miroir me le tendit et je vis des bandelettes cacher mon visage ainsi qu'un de mes yeux. L'infirmière m'annonça deux mauvaises nouvelles : le première, atait que l'opération avait échouée et que j'étais dorénavant borgne et dépourvu de peau. Je pensais que rien de plus grave ne pouvait m'arriver maintenant... Eh bien non! L'autre mauvaise nouvelle était que j'avais attrapé, pendant l'opération, une tumeur au cerveau, la gangrenne au niveau du pied gauche, le side ainsi qu'un rhume. Voilà ou j'en suis. Mes parents ne sont pas passés me voir, trop occupés avec leurs nouvelles vies. Personne, à part 100drine n'est venu me voir et, elle n'étant plus de ce monde, je n'ai plus rien à perdre! Je me lève et me dirige donc vers la porte permettant d'accéder au couloir. Les docteurs m'ont vu et se mettent à me poursuite jusqu'à ce qu'une infirmière les prévienne que je suis extremmement contagieux. Du coup, tous se retournèrent et partirent boire un café. Je sors de l'hôpital en rampant la lumière de solei brûlant mon corps déchu. Je m'arrête un instant et j'entends le ronronnement d'un moteur. De mon dernier oeil, je découvre la mort incarnée en voiture noire. Les roues m'écrasent et la vie quitte mon corps mutilé. Cette voiture, qui m'a libéré de toute cette souffrance était le corbillard de 100drine.

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