Passion sauvage

J'ai encore revé de toi. C'était fou, c'était doux, c'était puissant, c'était bestiale, c'était tendre. C'était nous. J'ai rêvé de toi cette nuit, mais je sens encore tes lèvres chaudes contre les miennes, contre ma bouche impatiente ta bouche réconfortante. Je les sens même dans mes cou, tes petits baisers intimidés, je les sens sur mes bras, sur mes jambes, dans mes mains ... oui je les sens partout. Je sens même tes caresses, tes mains tendres et puissantes qui attrapent mon corps d'une passion sauvage. Je sens tes mains qui se baladent, et tes doigts qui jouent un air amoureux sur mon corps, dans un va-et-vient mélodieux. Je frissonne. Je sens ton corps contre le mien, je sens tes bras autour de moi, mes bras autour de toi. Je vois encore nos deux corps entremêlés, deux ombres, deux silhouettes, qui ne paraissent qu'une, fusionnées dans l'obscurité de la nuit. Nous ne faisions qu'un. Le ciel était bien sombre et dépourvu de la moindre clarté. Les étoiles s'en étaient échappées, elles s'enflammaient dans mon corps et brillaient dans tes yeux. Délicatesse, force, tendresse, amour et passion exprimés par nos baisers, nos caresses, par nos corps entrelacés, nous deux, notre amour d'antan, c'est ce dont j'ai encore rêvé.
Moi

Commentaires

Une cigarette au coin de la bouche, je relâche doucement quelques volutes de fumée. J'aime bien la fumée de cigarette, je la regarde toujours danser avec le vent. Je la trouve belle. Belle et gracieuse, c'est une vraie danceuse. J'aime bien la regarder s'estomper tendrement dans l'air. J'aime bien la voir tournoyer, s'envoler, se dissiper discrètement, disparaître à jamais. J'aime bien la fumée de cigarette. --------------- C'est dommage qu'elle pue. --------------- Je suis assise sur un banc. J'aime bien ce banc, il est comme un résumé de ma vie, il est l'endroit où je m'assois souvent depuis des années. Je m'y assois et je lis, j'écris, je chante, je pleure, je dessine, je cri, je ri ... Je vis. Il est comme un ami très cher que je vais voir souvent. -------------- J'ai mal au dos. En fait c'est ce banc qui me pourri les os, il est devenu tout cabossé avec le temps. Avec ses clous mal mis il m'arrache même des cheveux. En plus il est sale, les pigeons viennent tout le temps chier dessus. L'autre fois y en a même un qui s'est lâché sur ma chaussure. Et y a encore la trace. Qu'est ce que je fous encore sur ce banc ? --------------- J'aime bien ce banc. --------------- J'ai froid. Et en plus il se met à pleuvoir. Ma clope s'est éteinte, j'ai pas de briquet, et c'était ma dernière. Mais d'un côté c'est bien qu'il pleuve, ça nettoie ma chaussure. --------------- Quand j'étais petite et que j'avais froid, ma mère me disait de courir très vite pour me réchauffer. Je sais plus si ça marchait. --------------- Je suis essouflée mais j'ai toujours aussi froid. ---------------

J'adore tes deux textes *@* Surtout le premier ^^

Merciii :) Ouais le 2eme il est un peu chelou :p

Ouais chelou mais il est bien quand même, on s'imagine trop les scènes, c'est simple, net, précis et clair ^^

Bah super comme d'hab

Oh merci bcp :)

Derien

Meurtre ------------------------------------------------ Tout s'est passé si vite. Mon visage blême. Déterminé. Ton sourire angoissé. Ton incompréhension. Tes questions. Ton regard qui dévie. Tes yeux sur mon couteau. Ton regard inquiet. Tes interrogations. Tes questions. Mon silence. Ton visage paniqué. Ton corps tremblant. Ta respiration. Ton coeur accélérant. Tes pleurs. Tes paroles insensé. Tes gestes incontrolés. Ton visage affolé. Du sang. Un cri déchirant. Et le SILENCE. --------------- Tout s'est passé si vite, Mais c'était tellement long à voir... Ces larmes chaudes que la peur arrachait cruellement à tes yeux. Ces sanglots qui coulaient sans retenue le long de tes joues égratinées. Et ces gouttes rougeoyantes qui glissaient sournoisement le long de l'acier meurtrier. Ces hurlements terribles qui criaient ta douleur et ne s'arrêtaient pas malgré ta voix essouflée. Ce sang qui jaillissaient abondamment de ton corps affaibli, ton pauvre corps meurtri. Ce sang qui m'éclaboussait et déversait sur mon corps une pluie d'horreurs. Ces quelques mots d'au revoir qui s'échappaient de ta bouche dans de tristes soupirs étouffés. Ton regard fatigué d'espérer qui s'éteignait doucement, la vie qui s'en échappait et les dernière lueurs qui s'envolaient. Tes yeux qui se fermaient tendrement comme l'enfant qui s'endort, et ton petit corps qui cessait petit à petit de bouger. Toi qui t'endormais sous le ciel sombre, le ciel qui te couvrait d'un voile d'obscurité .

Quand j'ai vu que cette humeur était remontée, je me suis dit que si t'avais publié un nouveau texte, je t'aimerais xD Donc je t'aime ! :') Et j'aime ton texte !!! D'habitude j'aime pas vraiment ceux qui racontent vraiment une histoire, bien définie mais là je dois avouer que tu m'as scotchée tellement c'était parfait, fluide, léger, agréable à lire à haute voie, parfait !

Haha mercii :D Ouais, d'habitude j'écris pas comme ça mais j'ai voulu changer un peu, tester un peu un "nouveau style" (même si j'ai pas tout calculé et puis j'ai pas encore de style bien défini) mais voilà quoi, et j'avais envie de parler de trucs que je pense pas forcément à écrire d'habitude de peur que ça paraisse vulgaire ou moche à lire (le sexe dans le 1er texte et le meurtre dans le 3eme) et en fait c'est venu tout seul, et je suis contente de pouvoir parler de ça sans que ça soit juste dégoûtant et voilàà tout ça pour dire ça :p

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