"Pour le meilleur et pour le pire."
Ils se l'étaient juré pourtant, pour la vie, dans l'amour et la misère, la maladie et la guérison, prendre soin de l'autre et toujours lui tendre la main.
Et nous voilà réunis autour de la table, les yeux graves, des mots sortant de leurs bouches mais pour ce sont comme toutes leurs anciennes promesses: des bulles. Des belles paroles enveloppées de couleurs mais totalement vides de sens.
Ils tournent autour du pot, se cherchent timidement du regard et puis, finalement, le verdict tombe, ils vont se séparer.
On ne sait pas comment réagir, on manque de souffle, on ignore si il faut rester neutre ou pas et surtout, comme cela finira.
On est perdu, on cherche une solution dans le noir, sans encore comprendre que c'était sans espoirs.
Il y a l'enfant en nous qui crie, sans comprendre pourquoi c'est à eux que ça arrive, que l'amour n'est plus là.
Ne sachant que faire, il veut évacuer sa douleur, il s'imagine et il pleure.
Et il y a l'adulte qui comprend mais trouve cela injuste.
Qui souffre également mais le garde à l'intérieur, il sait qu'il doit être fort, ne pas montrer sa douleur.
Il montre de la colère, de la fureur car tout ce qu'il veut c'est ne pas fondre en pleurs.
Je voudrais être amnésique afin d'oublier toutes ces promesses qui ne seront pas tenues, ces faux espoirs, ces paroles déchues.
"C'est ce qu'il y a de mieux pour vous" qu'ils disent. Mais comment quelque chose qui nous détruit pourrait être bénéfique?
"Ce n'est surtout pas vôtre faute" disent-ils aussi. Mais comment les croire alors que nous étions le ciment de leurs disputes?
"Quoi qu'il arrive, nous vous aimerons toujours,nous resterons vos parent." Pour le meilleur et pour le pire hein papa? Pour toute la vie, maman?
Louloute au chocolat