Alicia tu ne veux plus me parler.. Mais ça ne m'empêche pas de te parler même si tu ne me répond pas alors comme tu m'avais demandée pourquoi je faisais ce théorème et en quoi il consistait je vais te l'expliquer
Alors déjà j'ai créé ce théorème pour prouver qu'une relation amoureuse était prévisible en prenant en compte plusieurs point: L'âge, le succès, le pouvoir de séduction, largueur/largué, introverti/extraverti
Pour obtenir la variable de l'âge par exemple je prend l'âge moyen des deux individus et je retires 5
Pour celle du succès je calcul la différence de succès entre une personne A et une personne B sur une échelle de 1 à 1000 puis je divise par 75. Chiffre positif si la fille a plus de succès, négatif si c'est le garçon
Et je pourrais encore vous dire comment je fais pour les autres variable mais ce serait trop long
Ensuite un peu plus tard je me suis rendu compte qu'il fallait que je considère la formule non comme une formule mathématique mais en tant que canevas d'un outil de communication alors j'ai introduit des fractions dans les variables, de sorte qu'il soit plus facile de les travailler en graphique, ça ne compte pas comme des maths dans la mesure ou l'on n'a pas besoin de comprendre comment ça marche ni ce que ça veut dire pour trouver ça "beau"
Passons maintenant à pourquoi je fais ce théorème? :
Alors voilà dans le peu de relation amoureuse que j'ai eu je faisais parti des largués donc je me faisais largués a chaque fois ce même cycle continuait de se produire et au bout d'un moment cela devint même une routine. Je passais chaque fois par la même ronde de sentiments: colère, regret, désir, espoir, désespoir, désir, colère, regret ça s'avérait prodigieusement monotone.
C'est la raison pour laquelle les gens finissent par se lasser d'écouter les Largués raconter leurs malheurs: se faire larguer est prévisible, répétitif et ennuyeux. Les largueurs veulent rester amis, ils ont l'impression d'étouffer, tout est de leur faute et pas de celle des largués, ensuite ce sont quand même les largués qui sont détruit et eux qui sont soulagés, pour les largueurs c'est fini alors que pour les largués ça ne fait que commencer. Dans mon cas il y a une autre répétition chaque fois les copine que j'avais me larguait pare qu'elle ne m'aimaient pas. Elles en arrivaient toutes à la même conclusion: je n'étais pas aussi cool, aussi beau ou élégant qu'elles l'avaient espéré; bref, je n'étais pas assez important. Et donc ce cycle se reproduisait inlassablement jusqu'à l'ennui. Mais la monotonie ne change rien au chagrin.
Au troisième siècle EC, les romains martyrisèrent sainte Apollonie en lui brisant les dents une à une avec des pinces. Je repenses souvent à cette histoire et je la compare à mes rupture à répétition: au bout d'un moment se faire détruire chaque dent individuellement devait devenir répétitif voire ennuyeux pour autant la douleur persistait..
Excusez moi pour ce roman..