Normalement à Nice... “It’s NICE and warm”

Les mots se jouent de nous... Nice... nuit de fête qui sombre, qui tombe et ne se relèvera jamais comme avant... nuit d’horreur

Alors que je sentais que mon cœur s’apaisait enfin, que ma rage finissait par s’affiner et parfois même par s’envoler... je suis à nouveau plaquée dedans. Une torture... je reprenais mon souffle pour continuer mon petit bonhomme de chemin, le mien et voilà qu’une main poisseuse d’une force écrasante me replonge la tête dans l’eau... J’ETOUFFE...

Les images tournent en bouclent dans ma tête... elles surgissent quand je ne m’y attends pas... ma tête est envahie. J’aurai voulu ne jamais voir ces images... mais elles sont là, bien imprimées dans les méandres de ma tête, plaquées et placardées sur les parois de mon cerveau. Elles jouent à cache-cache... mais personne jamais ne les attrapera... alors pour tenter de les dompter un peu, je me risque à sortir timidement qqs mots. Essayer que ces images ne soient plus enfermées, cloitrées dans ma boîte crânienne qui tourne en boucle et s’enraye... Parler c’est comme mettre un peu à l’extérieur de moi, sur le pas de la porte... #portesouvertes pour s’abriter, se réchauffer... pour parler. Se délier de cette solitude pour se relier aux autres et à la vie... putain qu’est-ce que l’école me manque dans ces moments-là... les profs, les potes, les débats enflammés,...

Est-ce que vous aussi vous êtes parfois envahi par ces « images tatouages » qui collent au cerveau mais avec les temps est-ce qu’elles s’estompent ? Comment on fait pour que ce soit des tatouages éphémères ? Est-ce possible ?

 

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