Certains textes que j'ai reçus directement sur mon blog dans la partie réservée à mes amis (par ex ceux de Lily Rose, clowé007, ChoOutE, Eliisabeth) me rappellent LA super moche période de ma vie.
Je vais pas parler du moment où on est plaquée, jetée comme une vieille chaussette qui vaut plus rien. Cette horreur-là, j'en parlerai une autre fois.
Je vais parler du moment d'après. Le moment où personne n'est là. Quand je dis personne, c'est personne. Les amies sont toujours occupées et les garçons ne te voient même pas.
Bien sûr, des sangliers qui s'intéressent à tes fesses, y a plein. Mais juste quelqu'un de gentil qui fasse attention à moi, nada. Il y avait personne ! Personne pour se préoccuper de comment j'allais. Rien. Même pas pour des bêtises. J'aurais sauté de joie si quelqu'un m'avait demandé si je préfère fraise ou pistache.
Le vide, le vide le plus immense et l'impression que jamais il y aura quelqu'un à aimer que jamais personne serait là pour mwa. J'avais plus envie de sortir de mon lit ou, pire, j'avais envie de tuer tous ceux qui avaient l'air heureux.
Dans la rue, quand je voyais un couple, j'avais envie d'aller séparer leurs mains, de leur jeter du vitriol au visage. Cette année-là, à la Saint-Valentin, j'aurais voulus lancer des pavés dans toutes ces vitrines pleines de cœurs stupides.
J'étais là, seule dans mon désert, pas même un regard un peu tendre vers mwa. Pas une goutte de tendresse. RIEN !
Tous ceux qui ont jamais passé la nuit enlaçant un oreiller trempé de larmes, peuvent pas savoir ce que c'est le manque d'amour.
Mais le pire, c'est de penser que ça va jamais changer. On a beau savoir qu'un jour on va rencontrer quelqu'un. Dans ces moments-là, on le croit pas. On espère pas, on espère plus.
Et pourtant,…