C’est devenu une de mes pensées sparadrap. Cette pensée qui se colle à ton doigt qui gigote. Tu voudrais t’en débarrasser mais elle va se coller ailleurs. Inlassablement. Et la nuit, elles semblent même s’animer plus vivement encore ces petites pensées vertigineuses. Ce que tu as écrit ici Arctiqua me colle au cerveau.
et sous ma couette, regardant fixement les heures défiler, une idée en entrainant une autre, en relais, en cadence… je me suis dit : comment je fais mwa pour être UN parmi/avec/à côté/ des 7 milliards d’autres que moi ? Ma pensée est funambule, hésitante, perdant l’équilibre sur le fin fil tendu devant elle. Elle ne peut voir que les 5 premiers cm de ce fin fil. Son regard timide préférant resté collé à ses pieds. Le vent souffle. Elle se concentre pour ne pas perdre la partie, ne pas être engloutie par le vertige. … et en même temps elle est là, au milieu du chemin, ses orteils agrippés au fil… faut il y aller, faut se lever, faut bouffer la vie… lui montrer qui on est/veut être/on devient… J’ai juste décidé d’essayer de lever les yeux… de me concentrer sur l’horizon. Je ne veux pas glisser. Pas maintenant que le soleil se couche une heure plus tard !
Et c’est quand même pas un vendredi 13 qui va me faire trébucher ! Je vais le bouffer ce we !
PS : En plus, pour le moment je me fais spammer grave... et là, ça me fout la rage... je vais gagner la bataille... je le jure!