J'ai tourné la page … Depuis longtemps déjà … J'ai rencontré quelqu'un. Je l'aime. Et pourtant … Qui pourra me dire pourquoi malgré tous mes efforts, malgré la vie qui continue et suit son cours, pourquoi est-ce que je pense toujours à toi chaque fois que les notes de ton groupe préféré parviennent à mes oreilles. Pourquoi est-ce que tes sourires font toujours s'arrêter mon pauvre cœur qui ne demande rien d'autre que de continuer de battre. Pour quelqu'un d'autre que toi.
Entre nous il n'y avait rien. Rien d'autre que des tromperies à répétition, des erreurs, des ratés, une amitié gâchée, un amour jamais vraiment commencé. Tu peux me dire pour quelle raison tout ça me manquerait alors que je désormais je vis l'histoire la plus belle qu'il puisse exister ?
Mais les faits sont là. Mon ventre se noue quand je te croise dans les couloirs et que tu ne m'accordes pas un regard. Ma journée s'illumine quand tu daignes m'accorder un sourire. Tu n'imagines pas le privilège que tu me fais quand tu ris de mes blagues, quand tu m'adresses un clin d’œil complice. Et si tu savais la satisfaction perverse que je ressens quand tu me vois dans les bras de mon copain …
Est-ce que toi tu penses encore un peu à moi des fois ? Parce que moi, je ne pense jamais à toi. Sauf quand je te vois. T'as toujours eu cette aura qui fait que je veux venir vers toi. T'as ce sourire qui fait que j'ai envie de te parler pendant des heures. J'aimerais que tu me trouves intéressante et qu'on ries ensemble, comme avant. T'as cette colère qui fait que j'ai envie de la provoquer. Juste pour t'entendre me crier dessus. Comme avant. Pour te répondre, comme je ne l'avais jamais fait auparavant.
Ca a duré 4 ans … 4 ans de cette relation malsaine et pourtant si épanouissante. 4 ans à endurer tous tes caprices, tes mensonges, tes jeux. D'ailleurs ça fait bientôt 4 ans aussi que notre non-amitié s'est éteinte. 4 ans, c'est long …
Tout ce que j'aimerais, et je sais que c'est déjà trop, c'est être ton amie. Je ne veux plus être cette simple connaissance avec qui tu plaisantes quand tu en as le temps. Je voudrais que mon téléphone s'illumine à nouveau de ton nom, que mes soirées soient à nouveau comblées de ta présence. Je voudrais simplement être ton amie mais rien que ça, c'est déjà trop pour nous. En 8 ans nous n'en n'avons jamais été capable et je ne vois pas ce qui pourrait changer.
Il faut t'oublier.
Moi