La perte

pourkwa
Des fois je me demande Si la Terre Peut pleurer. Des fois je me demande Si ma vie N'est pas qu'une page blanche Noircie par les trahisons Blanchie par les mensonges. Tout le temps je me demande Qui je suis vraiment. Et surtout Si je suis vraiment. Toujours Seul le vide Me répond. Il est la seule oreille capable d'écouter sans montrer le moindre sentiment. On en est incapable. On a trop peur pour ça. Peut d'être, peur de se perdre surtout. Peut de tout perdre, mais surtout de se perdre soi-même. On m'a toujours dit que pour mieux se retrouver,il fallait se perdre. Je veux me retrouver. Voire peut être tout simplement me trouver. Ou suis je réellement? Je ne sais pas. Moi même je ne le sais pas. La seule chose que je vous ai demandé, c'est de me laisser partir. Vois ne m'avez pas dit non. Mais vous ne m'avez pas dit oui non plus. Vois m'avez répondu "Combien de temps? Pourquoi?" Comment pourrais-je le savoir? Le saurai-je jamais? Je hais les questions sans réponses, et je crois que pourtant c'est la seule chose qui m'accompagner à toujours avec moi. Elles me collent à la peau, s'accrochent, sagrippent. Marrachent des lambeaux de peau, des morceaux de moi. Mais elles reviennent. Indéfiniment. J'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Saviez vous que la liberté n'est qu'une image? Une idéologie? Un rêve? One st jamais libre. L'envers du décor, le verso de la page, ce n'est que du mensonge. Du baratin. Un monde soumis, réservé, sali, menteur, traître. Un monde noir de suie. Elle aussi s'accroche à vous comme la peste. Elle reste toujours. Elle est née d'une bonne chose. Le feu ça chauffe, ca fait venir de la chaleur. L'être humain est un animal à sang chaud, il a besoin de chaleur. De CETTE chaleur. Mais rien n'est parfait. Tout est imparfait. Rien n'est blanc. Le blanc est la perfection. Elle n'existe pas. Rien n'est de couleur. Les couleurs sont un mot, pas une vision. Elles n'existent pas. Rien n'est de gris. Pas d'entre deux. Le monde est comme il est. Pas besoin de nuances. On s'assume comme on est, une chose est une chose. Rien d'autres. Le gris et les nuances N'existent pas. Reste le noir alors. On pourrait dire qu'il n'existe pas non plus. Trop parfait. Trop simple. Trop effrayant. Mais si lui non plus n'existe Pas, alors il n'y a plus rien. Alors, Alors, Le noir est il une couleur? Ou Alors,définit-il la vie comme il se doit?
Arctiqua

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