Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

J'ai pleuré en lisant ton texte c triste et intense mais qui était cet princesses est que c une histoire ou une réalité qeu tu as poétisé

En faite, oui cette princesse c'était quelqu'un... C'était moi. En écoutant un peu ce que mes amis me disaient, en acceptant leurs reproches, je me suis rendu compte que j'ai pas été assez présente comme ils l''auraient voulu auprès d'eux, que j'ai trop changé, je suis un peu devenue imbuvable et invivable, ils m'ont dit qu'ils avaient l'impression d'avoir perdu "leur princesse"

Ah bah OK mais dit toi que tu seras toujours la princesses de qlqn

Enfaite tout t texte sont écris par toi

Oui, sauf les deux trucs entre guillemets c'est des textes de chanson

Ok

"Ceux qui vont réellement nous quitter ne disent rien, ils partent simplement. Ceux qui parlent sont ceux qui resteront." Est-ce que vous avez déjà pensé à ça? Tu rentre du collège un soir, et tu t'enferme dans ta chambre, musique lancée à fond et porte fermée. Tu relis ce petit bout de papier, celui que tu as réécris des milliers de fois. Et tu réfléchis: tu t'imagines prendre cette lame et t'ouvrir les veines, une dernière fois; tu te vois prendre cette boîte de médicaments et les avaler, tous. Tu t'allonge sur ton lit, serrant ta lettre sur ta poitrine, songeant calmement au mieux de ta vie. Ton frère entre dans ta chambre pour te prévenir que le dîner est prêt. Tu ne réponds pas, il te pense endormie. Ta mère monte, résolue à te réveiller et te dire de te coucher plus tôt mais elle voit bien que quelque chose ne va pas. Alors elle prend la feuille et quand ses yeux ont finis de balayer les mots, sa poitrine s'affaisse rapidement, ses mains tremblent. En sanglotant, elle crie ton prénom et s'efforce de te secouer, en vain. Ton petit frère chamboulé court dire à ton père que tu dors tellement profondément qu'on arrive pas à te réveiller. Ton père montre les escaliers affolé, voit ta mère en train de pleurer, tenant fermement cette lettre contre sa poitrine, près de ton corps sans vie. Il comprend rapidement, et se met à crier, jetant un objet à travers la pièce. Puis, il tombe à genoux, et se met à pleurer. Ta mère s'approche difficilement de lui, ils se prennent dans les bras, et pleurent. Le lendemain, à ton collège, le principal annonce la nouvelle de ton décès. Quelques secondes plus tard, chacun réalise, se rend compte, et devient silencieux. Tous se blâment. Tes professeurs, pensant qu'ils ont été trop durs avec toi. Ces filles populaires repensant à tout ce qu'elles t'ont dit de méchant, cruellement. Ce garçon qui avait l'habitude de t'ennuyer et de t'insulter, ne pouvant s'empêcher de se haïr pour n'avoir jamais osé te dire à quel point il te trouvait belle en vérité. Tes amis? Ils sanglotent aussi, se demandent comment ils ont fait pour ne pas se rendre compte que quelque chose n'allait pas, ils auraient aimé pouvoir t'aider avant qu'ils ne soit trop tard. Ta meilleure amie? En état de choque, elle ne peut pas y croire. Elle savait ce que tu traversais, mais elle ne pensait pas que ça pouvait aller si mal... au point d'en finir. Elle ne peut pas pleurer, ne peut rien ressortir. Elle se lève, et sort de la classe. Dans le couloir, elle s'effondre par terre, tremblante, se met à crier, mais aucune larme ne sort, aucune ne peut sortir. Quelques jours plus tard, à ton enterrement. Il y a foule, beaucoup te connaissaient, et appréciaient cette fille pétillante. Celle qui était toujours là pour les autres, l'épaule sur laquelle on pouvait pleurer. Ils parlent tous des bons souvenirs qu'ils ont eu avec toi, on peut bien évidemment voir tous les yeux brillant de larmes. Ton petit frère ne sait toujours pas que tu t'es suicidée, il est trop jeune. Tes parents lui ont seulement dit que tu étais partie pour toujours. Ça le blesse, énormément. Tu étais sa grande sœur, tu étais supposée être toujours là pour lui. Ta meilleur amie, elle essaye de rester forte durant toute la cérémonie, mais au moment où ton cercueil est mis en terre, elle perd tout moyen, et se met à pleurer comme elle n'a jamais pleurer. Et elle continuera, pendant des jours, et des jours. Quelques mois plus tard, le mariage de tes parents est tombé à l'eau, ton père est devenu alcoolique et ta mère est tombée dans une profonde dépression. Ta meilleure amie a essayé de te rejoindre, plusieurs fois. Les gens ne s'en fichent pas de toi. Tu ne le remarque peut-être pas, mais ils ne s'en fichent pas. Tes choix ne t'affectent pas seulement toi, ils affectent tout le monde autour de toi. Ne mets pas fin à tes jours, il te reste tellement à vivre. Les choses ne peuvent pas s'améliorer si tu abandonnes. Je suis là pour quiconque a besoin de parler, ou autre, peu importe qui vous êtes. Même si nous n'avons jamais parlé avant, je suis là pour vous. Alors s'il vous plaît, trop de gens partent trop vite alors qu'il ne le voulait pas. La vie est faite pour qu'on se batte, y'a toujours pire que nous ailleurs. Si ça ne va pas, défoulez vous, hurler, parlez.. Mais ne baissez jamais les bras.

Je sais qu'elle vidéo tu as pris en modèle, c'est celle que je regardais pour me redonner de la force quand ç allait pas...

Elle est belle hein?

Magnifique, et ultra touchante

Ajouter un commentaire