Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Ouais continue tes textes parce que c'est vraiment très beau :')

Tu m'as fais pleurer ton texte est trop triste mais c la réalité

Merci Audrey, un compliment de toi, c'est assez touchant :) Merci ma Chacha <3

A 12 ans.... Moi, à 12 ans, je croyais encore au prince charmant, je regardais les Winx et j'espérait encore recevoir une lettre pour ùon admission à Poudelard. Pour mon anniversaire, je demandais des bonbons et une nouvelle corde à sauter, à Noël, je recevais un jeu de société et un habit de Barbie. Et je suis là, les mots me manquant pour répondre à cette gamine de 12 ans qui montrant la photo de son copain de 16 ans. Et là, la question fatidique: "et toi, c'était à quel âge ta première fois?" Hein? Pardon, j'ai dû mal comprendre ! "Parce que moi, reprend la petite fille, maquillage de 3 tonne sur la tronche, c'était cet été, avec un garçon de 15 ans. Mais bon, il était pas assez mature pour moi, là je cherche le bon parce que l'actuel, on va pas se mentir, c'est juste pour le cul !" La tête me tourne, je détaille ce bébé habillée comme si elle avait volé dans la garde robe de sa mère, chaussures à talon et jupe au dessus du genou. Cette enfant qui fait de l'oeil au père de sa meilleure amie, qui n'hésite pas à envoyer des photos d'elle très dénudée à ses contacts, une petite fille qui rêve de mannequinat, de drogue et de voiture volée... Une fille de la nouvelle génération. Il est pas génial mais il me tenait à coeur !

Deux petites filles. Oui, c'est ça qu'on était. Une brune, une blonde. On était deux enfants ne cherchant rien d'autre qu'un peu d'amour. On était deux innocentes, tu te souviens ? Et on s'est promis que c'était pour la vie. Main dans la main. Œil pour œil, cœur pour cœur. Tu te souviens, de notre promesse ? « A jamais. » ? Et j'aimerais que ça se réalise. A jamais toi, à jamais moi. A jamais mes cheveux bruns, tes sourires colgate. A jamais tes petits biscuits et tes mots tard le soir. A jamais tes « je t'aime » et mes « pauvre chaton », à jamais tout ce qu'on a échangé. Tu crois qu'on y arrivera ? En tout cas, on va tout faire pour, n'est-ce pas ? Quitte à devoir faire un pacte avec cupidon. Parce que c'est nous, tu comprends ? Et ça le sera toujours. Au fond, je ne pourrai jamais te dire à quel point je t'aime. C'est tellement gros que tu vois, ça t'en boucherait un coin. C'est tellement dur de t'exprimer tout ce que je ressens. Mes mots ne sortent pas, mon cœur refuse de s'ouvrir. Il faut dire qu'il a pas mal souffert ces temps-ci, ce p'tit con. Il est passé à la machine à lavé et en est ressorti tout décoloré. Mais tu as su lui redonner ses couleurs. Tu es magique. Dans tes mots, dans tes gestes. Dans ton sourire, aussi. Parce que quand tu souris, je me sens bien, comme si j'étais dans tes bras. Je me sens vivre, tu comprends ? Je renais. Parce que le temps d'un instant, tous les malheurs du monde disparaissent. Il pleut de la joie, il grêle de l'amour. Et même si ça me fouette la gueule, ce n'est pas si désagréable. Quand j'y pense, on est pas grand chose nous deux. On s'est trouvées sans vraiment se chercher, puis on s'est perdues sans vraiment essayer de nous sauver. Pourtant, tu sais, j'crois bien qu'il y avait une bouée là-haut. Et on aurait pu s'y accrochées ensemble. Pas comme Jack et Rose, non. Hors de question qu'une de nous deux se fasse la malle au fond de l'Atlantique. Alors viens, on reste à la surface. Œil pour œil, cœur pour cœur, toi pour moi. Parce que tu me fais flotter, tu me maintiens en vie. T'es un peu la sonde qu'on a planté dans mon bras, ma dose de vie chaque jour. Tu me rappelles que je ne dois lâcher pour rien au monde, tu me fais comprendre à quel point vivre pour quelqu'un, c'est magique. Parce qu'avec toi, c'est un tour du monde constant. Un petit coucou à la Tristesse, puis rendez-vous avec l'Amour. Ensuite, direction la Joie qui nous attend avec le Regret. Alors ce soir, même si mes mots sont bancals, même si mon cœur part un petit peu en vrille, même si toutes les étoiles ne sont pas assez, même si je suis déchiquetée, même si tu n'es pas là, même si une comète venait nous écraser, même si une tempête venait nous dévaster, même si c'est un sentiment plein de haine, je t'aime. « Partout et en bonne compagnie, dans la vie, c'est juré, pour toujours. Jamais moi sans toi, jamais toi sans moi. Au fond, il n'y a pas maintes conclusions. Je pourrai te dire que tu m'as manqué. Je pourrai te dire que tu comptes pour moi. Je pourrai te dire à quel point tu es importante. Mais pourquoi faire long quand on peut résumer tout ça à trois petits mots ? Je t'aime. Après tout, nos destins sont liés. À la vie, à la mort. C'était toi et moi, moi et toi, pas l'une sans l'autre. Je t'ai aimé, un jour, et depuis ce jour, ça n'a toujours pas changé. Promesse de petite fille.

C'est émouvant :')

Ma meilleure amie.. ^^

J'en ai vu passer, des yeux. Des bleus, des verts, des marrons. Des en amandes, des bridés. Parfois je pouvais lire le bonheur dedans, la tristesse également. Y'en avait des pensifs, des voyageurs et des amoureux aussi. De temps à autre, on voyait la mer à l'intérieur ; puis celle-ci venait s'écouler sur les joues rougies par la douce brise de l'hiver. Mais tes yeux à toi, ils étaient bien différents. C'était de grandes prunelles noires dans lesquelles j'aimais me laisser tomber. Je me noyais dans la profondeur de ton regard, je buvais la tasse à chaque battement de tes cils. J'en ai embrasser, des lèvres. Des rosées, des pales, des colorées . Y'en avait des écorchées, des gercées, des fines, des boursouflées. Tantôt étaient-elles pincées, tantôt formaient-elles un rictus disgracieux. Mais tes lèvres à toi, elles étaient différentes. Elles formaient constamment un sourire angélique qui faisait fondre mon cœur. Elles paraissaient douces, si douces que la seule idée qui me traversait l'esprit était de les avoir pour moi seule. J'en ai vu passer, des nez. Des crochus, des plats et même des inexistants si on se réfère à Harry Potter. Certains pouvaient servir de montagnes russes, d'autres de tremplins. Mais le tiens, il restait différent. C'était un petit nez tout bonnement banal qui frétillait quand tu avais froid. C'était une petite touche de grâce au milieu de ton visage de porcelaine. J'en ai vu passer, des gens. Tous différents les uns des autres, tous exceptionnels à leur façon. Mais toi, t'étais quelque chose d'autre. Une créature surnaturelle capable d’envoûter quiconque d'un simple signe de main. Tu faisais pleurer les cœurs, sourire les âmes. Tu faisais se retourner les femmes dans la rue, jalouser les jeunes hommes. J'en ai vu passer, des autres. Mais dans ma tête, il n'y a toujours eu que toi.

-Pourquoi tu m'a pas laissé faire? -Tu m'as pas séduite assez. -Je t'ai pas quoi? -Regarde toi, t'es pathétique, un vrai minable, tu sais même pas ce que c'est que d'être doux avec une fille, de lui chuchoter des secrets à l'oreille. -Mais je savais pas... je suis... -Nul, à chier, pourri, une vrai pourriture de merde, voilà ce que tu es. -Je te comprends pas. -C'est pourtant pas compliqué, je m'attache facilement, seulement à certains gens, je suis pas naïve, mais j'aime les compliments. Moi, ce que j'aurais voulu, c'est que tu me dise que dès que tu m'a vu, ton cœur a loupé un battement, que je suis la plus belle à tes yeux.... -Mais.... -Si tu savais à quel point je m'en fiche que tu saches pas mentir, que ça paraisse tout sauf sincère. Je m'en fiche même si t'es déjà en couple, amoureux ou célibataire, j'm'en ficherais si t'avais dis, juste quelques mots, même un "je t'aime" qui sonnerait faux. -J'aurais pas eu besoin de mentir pour te dire ça, et c'est justement ça le soucis. Je suis pas sincère, un pauvre con, joueur comme pas deux, nul, à chier, pourri, une vraie pourriture de merde, voilà ce que je suis.... Pourtant, cette soirée, est-ce que tu l'a regrette? -Si tu savais comme je regrette.... J'en regrette chaque minute, chaque seconde, chaque respiration, chaque bouffée d'oxygène. Je regrette tellement que.... Nan, je peux pas mentir, c'est gravé en moi, à jamais, j'ai tellement détesté que je m'en souviendrais longtemps...le premier jour du reste de ma vie, ce serait beaucoup dire mais oui, je me suis sentie bien vivante, enfin. Moi, je suis plutôt « oui mais non ». Mon cœur me dicte quoi faire mais je préfère écouter ma tête. Après tout, je suis« trop intelligente pour me fier à ce pompeur de sang ». Et puis il a cas s'exprimer plus fort, moins timidement, langoureusement... Arrêter de parler "coeurement" quoi ! Je suis plutôt « je veux mais je n'aime pas ».J'ai toujours été hors normes, tête à claque et j'en passe. Je suis le genre de fille qu'on voudrait mettre dans son lit une fois puis qu'on jurerait de jeter le lendemain pour au final ne jamais pouvoir s'en détacher. Je suis plutôt « Je t'aime moi non-plus ». Mais lui, je ne l'aimais pas. Du moins, je crois. Parce qu'il me faisait du mal à en pleurer, à en crever. Ses mots me tranchaient comme des sabres, ses regards venaient percuter ma pauvre âme encore endormie, innocentée par mon innocence, ma pudeur et mes non-sens. Je suis plutôt « Je voudrais crever mais je vais vivre pour toute la vie» Rien que pour emmerder les vieux, les jaloux, les envieux et les tarlouses. Moi je suis plutôt....

Chaque soirs ils étaient assis sous ce porche d'immeuble, cigarette à la bouche et la basse allumée, comme si ces mûrs qui les entouraient pouvaient les défendre des démons de la nuit. Rares était leurs mots, la musique s'exprimant à leur place , mais de l'obscurité jusqu'à l'aube, le silence détenaient les mots les plus fort, ceux qui ne se prononçaient pas. C'était «amen omen» la chanson qui passait, et en sa présence les paroles prenaient tout leurs sens. Il a dû sen rendre compte car il a brisé le silence. « Tu sais je me demande souvent de quoi t'as peur Lola et j'arrive pas à trouver de réponse. Je te parles pas de ta phobie pour les toboggans, non je te parles de vraie peur. J'aimerais tellement comprendre ton cœur, comment fait il pour battre, à quel moment il s'arrête parce que t'es trop effrayée? » A cet instant son cœur s'est serré, il avait mit des mots sur ce qu'elle ressentait. Ses pensées étaient comme des étoiles incapable de former un univers paisible. Comment lui dire qu'elle avait peur de tout? Tout en ce qui le concernait. _ « Tu me trouves insensible? A-t'elle demandé d'un air énervé. Car énervé, oui elle l'était, enfin plutôt blessée, brisée à l’intérieur depuis tellement d'année. Tu veux savoir de quoi j'ai peur? J'ai peur d'aimer et d'être aimée, j'ai peur d'oublier et d'être oublié. J'ai peur de la perte, de l'abandon. D'ailleurs c'est tellement plus facile d'abandonner que d'aimer. Mais là n'est pas la question, enfin si peut être. » _ « Lola, oublie tout ça... » _ « Chut, tu m'as demandé ce qui m’effraie alors laisse moi finir maintenant.C'est facile d'abandonner l'idée d'aimer, ouais, parce que c'est dur de penser qu'on puisse souffrir. Justement j'ai peur de la souffrance, de la mort, de la séparation aussi. J'ai peur de tout, tout le temps. Mais tu sais ma plus grande peur je crois que c'est mes sentiments, l'amour, l'attachement. J'en ai peur parce que je les contrôle pas. Ma plus grande peur tu disais? Hé bien ma plus grande peur c'est toi. » Pour la première fois de sa vie, elle avait dit ce qu'elle ressentait en un long monologue ininterrompu, elle n'attendait pas de réponse introuvable en retour. Pourtant il en a trouvé une. _ «Dans ce monde ce n'est pas nous qui choisissons nos peurs, en revanche on peut essayer de les vaincre, Si ta plus grande peur est que je t'oublie, que je ne t'aime plus ou que je te manque un jour ,alors tu n'as pas avoir peur parce que je t'aime Lola. J'ai tellement de chance de t'aimer, et je ne t'aimerais jamais trop. Non tu n'es pas insensible et je vais t'apprendre ce qu'est l'amour»

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