Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Cher Père Noël, Je crois que tu t'es trompé dans ma commande. Dans ma précédente lettre, je t'avais demandé une poupée. Tu sais, celle en porcelaine qu'on trouve dans la petite boutique en bas de la rue. J'avais aussi demandé une belle robe blanche comme celle de ma sœur. Alors pourquoi tu ne m'as pas apporté ça ? Ton cadeau était un peu démodé, un peu rafistolé...T'es-tu trompé de paquet ? En plus, j'ai eu bien du mal à le garder, ce cadeau. J'ai du l’apprivoiser et apprendre à faire avec. J'ai du me battre et me faire saigner pour qu'il reste près de moi. Et oui, mon vieil ami, tu m'as livré de l'amour dans un vieux bout de papier cadeau. Y'avait également deux ou trois papillons, dedans. Ils se sont logés dans mon ventre, t'en fais pas pour eux. En y réfléchissant deux fois, je suis plutôt satisfaite que tu ai perdu la tête ce soir-là. Les étoiles qu'il y avait dans le ciel se sont emparées de mes yeux. La chaleur qui trônait dans chaque maison est venue se frotter à mon cœur. Alors tu sais, mon petit papa noël, tu as beau avoir eu froid à cause de moi, tu as fais quelque chose de bien. Tu as redonné à mon sourire une raison d'exister, t'as rallumé la bougie qui était éteinte en moi depuis trop longtemps. Et pour ça, je ne peux que te remercier parce qu'après tout, même si l'amour n'est pas un jouet, il reste le plus beau des cadeaux.

Oh c'est trop mignon, ça fait vachement innocent ^w^

Oui, ça change un peu de registre ^^

- Lola, Lola, pars pas s'il te plaît ! - Je m'en fous de ton "s'il te plaît", je m'en ficherai même si tu rajoutais "mon amour". Casse toi pu.tain, trace ta route et laisse moi faire mon chemin, sans toi, sans toi et tout ce qui t'appartient, Lucas. - Je partirai pas Lola, je te lâcherai pas, pas encore, pas cette fois. - Et tu crois que ça me fait quoi ? Tu crois que ça me donne envie de te sourire, de te reprendre dans mes bras et d'oublier tout le reste ? Tu crois que ça suffit, que c'est assez crédible ? Mais t'es tellement un mauvais comédien, t'es tellement un acteur foireux. T'es même pas capable de jouer dans ta propre vie. T'es qu'un pantin, tu te traînes et tu emportes avec toi tout ceux qui t'aiment. T'as jamais fait attention, t'as jamais levé le regard quand il l'aurait fallu Lucas. T'es aveugle quand ça t'arrange, t'es aveugle pu.tain ! - Lola, j'ai vu, j'ai tout vu. Je sais que tu tiens à moi, je sais que tu m'aimais, je sais. - Alors pourquoi t'as nié ? Pourquoi n'as-tu jamais détourné le regard ? Pourquoi n'as-tu pas pris le temps de me dire les choses ? C'est toujours pareil avec toi ! I faudrait déplacer les montagnes à ta place, il faudrait prendre des décisions, tout faire pour ta belle gueule. Tu crois que j'ai que ça à foutre ? Tu crois que j'ai que ça à faire de mes années ? Tu crois que je vais t'attendre, te courir après, me foutre un pu.tain de point de côté, jusqu'à la fin de mon existence ? Je t'ai dévoré du regard, je t'ai tendu mes lèvres maintes et maintes fois. Comment t'as pu me faire ça ? Comment t'as pu pensé que je suis ce genre de filles ? Comment t'as pu continuer à m'ignorer alors que j'étais là, tout près, que je ne voulais que t'aider, moi ? - T'es belle, Lola. T'es belle même quand tu pleures. Je ne te le dirai jamais assez. - Et moi, je te l'ai dit trop de fois. J'étais tellement sincère avec toi. Je t'ai jamais menti, j'ai jamais joué de rôle avec toi. Je suis restée moi-même. Je t'ai donné mes qualités comme mes pires défauts. J'ai joué la carte de la transparence parce que je pensais que je pouvais te faire confiance ! - Lola... - Mes valises sont déjà dans la voiture, je te rends les clés de l'immeuble, j'en aurais plus besoin. - Tu peux pas me faire ça... - Tu ne pouvais pas me faire ça non plus, pourtant, tu l'as fais. Tu ne pouvais pas m'ignorer, tu l'as fais. Tu ne pouvais pas m'insulter, tu l'as fais. Tu ne pouvais pas me briser, tu l'as fais. Qu'est ce qui se fait et qu'est ce qui ne se fait pas, Lucas ? Réfléchis-y. Je me barre pour pouvoir avancer. Parce que toi, t'es pire qu'un boulet accroché à un de mes pieds. Tu pèses lourd, trop lourd. Tu m'écrases le cœur. Au revoir, je... souviens toi que personne ne pourra t'aimer comme je t'aime Lucas.

franchemant t'écrit super bien

Oh merci :3

louloute t text son merveilleux ils petilles dans mes yeux ils me font réver je me sens transporté je te dis un grand merci tu as illuminer ma vie merci

C'est gentil, merci !!!! *-*

Je vais vous raconter une histoire... On commence par la présentation des personnage: y'a une petite princesse pas,très sage. Elle peut être vulgaire, blessante et joueuse mais à dire vrai, elle s'en fout un peu. Certains disent qu'elle est sévère, d'autres qu'elle joue simplement un jeu, pourtant quand elle se regarde, c'est son reflet que le miroir lui renvoit. Cette princesse écrivait son chemin pas à pas. Elle chantait du Bob Marley et du Renaud, face au vent, en criant. Parce que ses mots étaient aussi brillant qu'des étoiles, tu comprends. Elle les faisait scintiller à sa façon, emmerdant les chiants et les cons. Sa seule force, c'était elle et son amour éternel. Parce qu'elle vouait un culte à l'amour de sa vie ; sa naissance. Elle la considérait comme une voie lactée, c'était sa muse, c'était sa fée. La petite n'hésitait pas à se shooter. Elle se dopait à ses amis, aux sourires de la vie. A ses vœux, à ses rêves. Et j'vais pas te mentir ; elle était belle. J'te raconte ça au passé car c'est un temps révolu. Un temps oublié, enterré. A vrai dire, je l'ai perdue. La princesse est repartie sur son cheval blanc, nous laissant dans nos pleurs et notre sang. Ah, si tu savais comme on pleuré. On a chialé tout ce qu'on avait, du matin au soir, du levé du soleil à son couché. J'ai cru qu'on allait crever, que notre tête allait être broyée. Elle était comme un couteau qui, peu à peu, nous faisait la peau. Elle nous manquait, mais rien n'y faisait. On aurait voulu garder notre princesse, mais elle avait sa plume. Elle aurait voulu sortir du noir, mais n'était que brume.

Elle avait une légère tristesse qui se marquait au coin de ses paupières. Ce petit rictus crispé, tendu, qui voulait devenir sourire. Chaque soir, elle aimait se regarder dans le miroir. Ses doigts vernis venaient effleurer les poches de fatigue qui pendaient sous ses yeux, glissaient sur sa bouche que le froid avait gercé puis, ses bras retombaient lourdement près de ses hanches. Elle ne se trouvait pas affreuse, au final. Peut-être que ses cheveux étaient trop en bataille, que son teint pale lui donnait un air effrayant et que ses paupières maquillées de noir donnait un petit air agressif aux autres... Mais elle n'était pas affreuse. Elle n'était pas un monstre, pas une ratée, pas un fardeau. Elle avait des kilos en trop et quelques traces d’acné sur les joues mais elle était jolie. Elle était belle comme la grande blonde aux yeux bleus, comme la petite noire aux cheveux frisés. Parce que qu'après tout, toutes les filles étaient belles dans les yeux de quelqu'un.

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