Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

« S'en foutre » Oui. Oui, je m'en fous. De tout, de vous, de toi, de lui, d'elle, de ces hypocrites, de ces idéologies, de ces règles, de ces discours, de ces lois, de la pollution, de la pauvreté du monde, de la météo et tout ce qui s'en suit. Je m'en fiche complètement. J'ai décidé qu'à présent vos avis n'auraient aucun impact sur ma personne. Je vis, pense, parle, seulement pour moi-même, sans avoir à prêter attention au reste. Je crois, d'ailleurs, avoir suffisamment donné comme ça. Démerdez-vous sans moi, j'quitte le navire, ce monde qui pue, ces gens qui se plaignent, crient, hurlent, se frappent, se taisent, se font la guerre. Je m'isole et je prends le large, en quête de nouveaux horizons, de nouvelles contrées. Quelle sera la prochaine destination ? Qui rencontrerai-je ? Le destin les gars. Moi et lui face aux dangers que nous réserve ce monde, à la beauté de ses paysages, à l'immensité ses chemins escarpés. Au final, la véritable clé du bonheur c'est en quelque sorte d'être égoïste, « puisqu'on est jamais mieux servi que par soi-même », comme dirait l'autre. Alors voilà, la sensation de bien-être, le réconfort, la joie, je vais me les procurer. Je ne sais pas encore comment, mais je veux y arriver. Les gens m'ont dégoûté d'eux, des sentiments, de la vie en général. J'ai assez vécu dans l'ombre pour savoir comment il faut faire pour s'maintenir en vie et trouver le bon équilibre. Je ferai tout par moi-même et qu'importe le résultat final, même s'il y aura certainement des erreurs, je ne pourrai qu'en tirer des leçons. Arrêtons de nous rabaisser aux avis des autres, parce que bon, qu'on se le dise, il y en aura toujours un pour crier au scandale. A ce que j'ai compris, nous n'avons qu'une vie, et c'est maintenant que tout commence."

Je n'ai pas envie de vous dire que la vie c'est beau, que la vie c'est toujours tout rose, toujours tout bien. Non, c'est pas ça la vie, vraiment pas. Par contre, qu'on soit clair, la vie ce n'est pas non plus l'enfer. Il y a un juste milieu. On ne peut pas dire que tout va mal, ni que tout va bien je le conçois. Il y a toujours une parcelle de bonheur dans le malheur et vice versa. Malheureusement il va falloir prendre sur vous, et vous dire que ça n'arrive pas qu'à vous. Qu'il y a pire ailleurs. Arrêtez de vous gâcher la vie pour des histoires de pacotilles, sans importance et dénuées de sens. Prenez le temps de réfléchir, de pesez le pour du contre. De faire les choses bien et sereinement. Chacune de nos erreurs nous font avancer, sachez-le. Alors d'accord, parfois tout s'abat sur vous, le monde entier déverse sa tristesse sur vous, mais le calme surgit toujours après la tempête. Même dans les moments les plus sombres de votre existence, ne perdez jamais espoir. Tout se bouscule, tout s'accumule mais tout se tasse, tout se replace. J'étais l'un des premiers à exprimer ma rage, à regretter ma venue dans ce monde qui ne cessait de me dire « Casse toi, tu ne sers à rien », qui me rendait parfois agressif limite dépressif. Je pense que j'ai eu pas mal de plans foireux, de soucis, de problèmes, d'emmerdes et d'engueulades. Regardez où j'en suis. Je m'en suis remis de tout ça. J'y croyais, sans même le savoir. Mon subconscient se battait, à chacune de mes tentatives pour quitter se monde merdique, le monde me retenait. Comme si au final, il m'appréciait. Je ne comprenais pas vraiment ses signaux, ses appels qui voulaient dire « Excuse-moi, j'ai fait le con, arrête ça et reviens parmi nous ». En soit, la vie n'est jamais toute rose ni toute noire. Il y a un centre, un milieu. Dans votre vie, vous vous balancerez toujours d'un côté à un autre. La vie vous réserve bien des surprises, dont une qui est d'être ici.

J'ai... pleuré... Je me suis senti tellement débile après avoir lu ton texte...

Mais nan Élisa, pleure pas ! C'était pas le but :( Roh je me sens nulle maintenant :\ Faut vraiment que j'arrête avec mes textes à deux balles !

Mais naaan arrête pas, même si je réponds pas toujours je les lis tous à chaque fois alors continuuue stp :))

Non mais cest pas des mauvaises larmes, te sens pas nulle! J'adore tes textes, tu le sais à quel point, et tu comprends pas que s'ils me font pleuré c'est parce qu'ils sont beaux, bien écrits, ils parlent de sujets qui peuvent parfois paraitront banal alors que c'est fort en émotions, oui, c'est ça, ils transmettent une émotion intense. Si j'ai pleuré aussi, c'est parce que j'ai compris que toutes les conneries que j'ai faites enervaient les gens plus qu'autre chose, que moi qui voulais leur bonheur ai fait le contraire. Il me fait réfléchir, m'aide a comprendre et à me reprendre en main!

Parfois j'aimerais être malade. Pour avoir une vraie raison. Une raison de me plaindre, d'être triste, d'être mal. Une raison à mes silences et à mon impuissance. Une raison qui me permettrais de répondre à ceux qui me le demande : "Je suis malade ! " Je m'invente des symptômes qui deviennent réel. Mais la vraie maladie comme je la veux, elle est absente. Certaine à mon âge veulent un copain, un travail, ou un bébé. Parfois même les trois. Et moi, je veux être malade. Un vrai maladie qui me tuerait à petit feu afin que ce ne soit plus moi la responsable de ma lente mort. Me déresponsabiliser, encore une fois. Comme une petite fille qui craint d'être punie. CE-N'EST-PAS-MA-FAUTE ! C'est ma maladie, si je suis comme ça. C'est à cause d'elle si chaque jours je meurs un petit peu, pas la mienne. Alors que des tas de gens meurent de faim, de violence ou de maladie, parfois même des trois. Moi, je suis en parfaite santé et je voudrais être malade. La vie est mal faite, je l'ai toujours pensé. Et je voudrais tellement être à leur place pour qu'eux prennent la mienne. C'est un gâchis. Égoïste. Je le sais. MAIS-CE-N'EST-PAS-MA-FAUTE ! C'est la faute à mes mains, mes jambes, ma tête, ma bouche qui ne m'appartiennent pas et s'éloignent toujours un peu plus de mon idéal. Mon idéal de vie. Cet idéal pour qui les gens se battent jour après jour. Moi j'en ai plus la force, plus le courage. Les gens malades l'ont. Volonté plus forte encore que chez les gens en pleine santé. Cette envie de vivre pour pouvoir réaliser ses propres rêves... Moi je n'ai pas de rêves. Et c'est pour ça que je ne suis ni morte, ni vivante. Juste perdue entre les deux, à la dérive. J'ai besoin de cette volonté. Et c'est pour ça que je voudrais être malade. Pour pouvoir enfin dire : Ce n'est pas ma faute si je suis morte.

Tu as don ma Louloute. ♥♥♥♥♥

Merci 0:)

wauhhh bouchbé

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