Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Saviez-vous que la cause des fossettes est un muscle écourté ? Que les yeux bleus sont une malformation génétique ? Que les tâches de rousseur sont dues à un amas de mélanine concentrée? Et pourtant, nous les trouvons belles les fossettes, nous craquons pour les yeux bleus ainsi que pour les tâches de rousseur. En tant qu’être humains, nous avons une grande tendance à aimer tout ce qui est anormal. Les racistes qui veulent bronzer, les rêveurs qui ne s'accordent aucune chance de réaliser ce qu'ils désirent, les femmes qui s'encensent dans leur quotidien routinier mais qui attendent que les hommes les surprennent avec les initiatives les plus farfelues, les parents qui injurient mais qui interdisent à leur enfants de prononcer un seul gros mot : l'être humain déborde d'anormalité.

C'est trop vrai :) et trop beau *o*

Merci !! :)

C'était mieux avant. Oui, avant, à l'époque où on était encore à la phase des compliments, tu t'en rappelles? Là où tu m'appelais "princesse", "ma belle" tous les jours histoire de gagner ma sympathie, et que ça me faisait rien parce que tu représentais que dalle à mes yeux. L'époque où j'étais spontanée dans mes mots et dans mes gestes, et que je m'exprimais avec cynisme, n'ayant pas peur de te provoquer. Je m'en suis jamais lassée d'ailleurs de taper sur tes petits nerfs fragiles. L'époque où on apprenait à se connaître, à se découvrir. Mais ça, c'était avant. Maintenant on est devenus quoi nous deux? Finies les belles paroles, on s'engueule à longueur de journée pour rien du tout. Tu pètes un câble constamment et tu défoules ta haine sur moi. Je ne peux plus te parler sans que tu t'énerves. T'es pénible tu sais ? Tu casses les couilles que j'ai pas mec ! Ouais moi aussi j'ai mes torts, c'est vrai. Même si j'ai beaucoup trop de fierté pour te l'avouer, je reconnais mes fautes et ma responsabilité. Tu sais pourquoi je le fais? Parce que je tiens à toi ! Et c'est ça qui t'amuse toi. Tu ris de mes efforts désespérés de te voir revenir à mes côtés. Tu te moque ouvertement de ma capitulation, mon abandon de la mauvaise partie de mon moi. Mais c'est plus fort que moi ! Quand tu me nargue en me fixant droit dans les yeux, je te rends ton regard, j'en rajoute toujours un peu, avec un sourire moqueur; et je me lance dans les bras du premier venu. Les gens s'interrogent tout haut sur ce qui m'arrive, sur le pourquoi du comment mais toi, jamais tu avouerais que c'est ta faute, tu le sais pourtant. Je me suis excusée, excusée pour ces fois où j'ai essayé de te détruire, ces fois où je t'ai frappé, autant par les mots que par mes silences. Je me suis répandue en excuse pour ces fois où j'ai pas été à la hauteur, ces fois où j'ai ris quand il fallait pleurer ou se taire. Ces fois où j'ai pas su garder pour moi ce que je pensais. Ces fois où j'ai crier ma haine trop fort. Toutes ces fois où j'ai fait tout ce que tu détestais, exprès. Parce que l'amour et la haine, au fond, c'est tellement semblable. C'était mieux avant mais c'est trop tard. Tu me l'a dit, tu déteste ce sourire plaqué sur mon visage. Celui qui fait pourtant fondre pas mal de gens en dehors de toi. Tu le déteste car tu sais pertinemment à qui il est destiné. Mais c'est trop tard, il fait parti de moi.

-"Ton cœur n’est pas aussi beau que son sourire." Les larmes débarquent. Mes mots suffoquent. De toute manière, je n’ai jamais été douée pour parler. Mes paroles sonnent mieux écrites avec ma plume que prononcées par ma bouche. Les maux refont surface, et bien qu’ils ne se détachent jamais de moi, je suis noyée, contrairement à eux. J’ai beau me débattre, j’ai beau tenter de garder ma tête en dehors de l’eau, j’ai déjà bu la tasse à pleine gorgée, et pas qu’une fois. Je suis tellement bancale que je n’arrive pas à marcher droit. Lorsque j’avance, il y a toujours quelque chose qui me fait repartir en arrière, ou alors je tombe sur la terre rugueuse, la tête la première. Je me ramasse au sol, encore et encore. En ce domaine qu’est être maladroite et bonne à rien, j’ai dû battre tous les records. C’est tellement facile de tout mettre sur le dos d’une jeune femme si frêle, qui n’a même pas les épaules suffisamment fortes pour se maintenir debout, tout en supportant ce poids prodigieux qu’on lui jette dessus sans aucune pitié. C’est tellement facile de tout me mettre sur le dos, sans penser au mal que j’aurais à l’endurer. Je croyais que c’était faisable de dompter mes sentiments, de les tuer, de les assassiner afin qu’ils arrêtent de me torturer, mais cette affaire s’est avérée beaucoup plus compliquée que prévu. Ils renaissent à chaque fois, ils reviennent en contre-attaque, à coups de matraque, comme s'ils avaient pour mission de me détruire de plus belle. Ils hurlent ton prénom, qui me fait mal quand je l’entends ou que je le prononce, d’ailleurs. Quant à moi, j'aboie ma détresse à qui veut l'entendre, autrement dit personne. J’allais bien il y a quelques mois. J’étais tranquille, je menais la vie que j’aimais. Une plume à la main, les écouteurs bien enfoncés dans mes oreilles et un tas de livres juste à côté. Pourquoi a-t-il fallu que tu pointes le bout de ton nez, tel un démon non invité ? Mais qu’est ce que j’y peux si le chemin qui me semble bon me mène à toi. Qu’est ce que j’y peux, si en mon cœur s’est éveillée une passion destructrice, qu’est celle de t’aimer plus que ma propre vie. C’est un poison, ouais. Et je panique à l’idée de me faire bouffer par ça. Ma façon de t’aimer va finir par avoir ma peau. Il ne restera plus de moi que quelques vulgaires lambeaux. J’ai l’impression que cette douleur sera constante, omniprésente, persuasive, qu’elle va m’accompagner jusqu’au trépas, me rappelant à chaque pas que je ferai, que je n'avais qu'à ne pas t'aimer, comme tu le faisais si bien avant que tu ne partes. Mais tu n’as rien saisi. Je ne suis pas le genre de fille à te briser le cœur ou à te piquer ton meilleur ami. Je ne suis pas de celles qui te forcent à choisir entre elles et une autre personne. Je ne suis ni froide, ni insouciante. J’aurais pu soulever des montagnes pour obtenir un de tes sourires. J’ai tout aimé de toi et je ne regrette rien, bien que tu me donnes envie de me poignarder avec une fourchette, de me tirer une balle au beau milieu de mon crâne, de m’arracher les yeux à la petite cuillère. Tu as réussi à me mener en bateau, avec tes mensonges camouflés par un peu de vérité et tes promesses que t'aurais mieux fait de garder. De toute façon, avec toi ça a toujours été l’amour flou, les « je t’aime, moi non plus », trop de fautes et de ratures dans cette histoire pour qu'elle dure. Et j’ai beau tenter de me raisonner en me disant que ça passera, le son de ta voix ne cesse de résonner dans ma tête, me faisant sentir incomplète sans ta présence, dans ton absence. J’espère que t’es heureux. J’espère que t’as fait le bon choix. Non, en fait. J’espère qu’on t’arrachera le cœur de ta cage thoracique et qu’on le jettera violemment sur le sol, là où tu m’as laissée saigner. Je te souhaite de subir ne serait-ce que la moitié de la douleur que tu m’as infligée. Rien que ça, je sais que ça te bousillera. Et j’espère également, sans trop y croire, qu’un jour tu seras un vrai homme. En attendant, je te dirais bien d’aller crever en enfer, mais je n’ai pas envie de te revoir.

L'année dernière, ma prof de français m'avait donné un petit travail supplémentaire, une rédaction pour évaluer mon niveau. Je l'ai faite mais j'en était pas vraiment fière, elle me paraissait trop superficielle, pas assez moi ! Donc maintenant que je peux vraiment m'exprimer dans mon style, je me lance ici et on verra bien :) Le souvenir d'un moment peut-il être plus heureux que le moment en lui même? ---------------------------------- Nous sommes tous capable d'admettre et de reconnaître que jamais un souvenir ne pourras remplacer le moment présent. Il manquera toujours une certaine magie, un certain sentiment de réalité, de vie. Cependant, quand ce souvenir traite d'un moment de notre existence révolu, quand cette pensée nous fait nous souvenir de quelque chose qui n'est plus, le moindre détail insignifiant, la moindre action accomplie est comme un berceau pour notre âme, comme un salut pour notre cœur. Ainsi, la dernière journée passée avec un être cher qui n'est plus nous parait presque irréelle alors qu'il n'y a pas eu journée plus banale. Ce genre de souvenir berce notre cœur en même temps qu'il ne le brise car il nous rappelle parfois certaines choses qui jamais ne reviendront, certains détails qu'on aimerait mieux oublier. Certains se souviendront d'amants disparus, d'autres de moments blessants de leur existence ou d'autres encore de bons moments envolés. Nous pouvons nous raccrocher à ces souvenirs comme certains chercheront à s'en défaire, tout dépend de la relation que nous entretenons avec nos erreurs. Dans d'autres moments, les souvenirs sont un bon moyens de comprendre. Il est vrai que parfois tout ne se passe pas comme on l'aurait souhaiter, on peut se renfermer sur soi-même et ainsi perdre tout intérêt pour ce qui se passe autour. La vie passe parfois si vite que nous n'avons le temps de tout analyser, ce n'est que le soir, seuls dans nos lits que nous revoyons cette soirée et comprenons le sens capital qu'elle a joué. Dans ces deux cas, il ne faut jamais oublier que le passé reste passé mais que c'est lui qui nous a fait avancer, il faut continuer notre vie avec en coin de tête une pensée pour ces années sans perdre de vue celles qu'il nous reste à franchir.

J'aime bien mais je trouve que ça manque de fluidité, de naturel un peu :p

Dis-moi ce que j'ai pour but. Je n'ai plus peur, je n'ai plus froid, je n'ai plus rien. Je ne souris plus, depuis que je t'ai perdue. Les oiseaux sont partis, la vague s'est écrasée. Et mon cœur va mieux. Le vent a soufflé trop fort et mon malheur s'est éparpillé dans le monde entier, mais pas chez moi. Je déteste brûler de l'intérieur comme cela, depuis que tu est là. Et les animaux chantent le printemps, pourtant dans ma tête c'est plutôt l'hiver, et je comprends pas pourquoi j'ai toujours été décalée des autres. Quand ils pensent blanc, je pense noir. Faut avouer que tout chez moi est noir en ce moment. Comme un grand vide. Ça peut être grand le vide, d'après toi ? J'ai marché des kilomètres sans jamais rien trouver. J'ai libéré mon âme dans un joli désert plein de rien. J'ai regardé le ciel gris comme nos vieilles photos si précieuses. J'ai voulu chanter, moi aussi. Mais rien de joli n'est jamais sorti de ma gorge. Ce qu'ils disent est vrai là bas. Les méchants aussi tombent amoureux. Les méchants aussi ont mal au cœur, ont mal d'aimer. Les méchants aussi ont mal et moi je souffre plus vraiment. Les méchants ont mal et moi, j'ai perdu gros. Peut-être que je deviens quelqu’un de bien? La pluie tombe toujours sur le toit de l'immeuble. La pluie tombe toujours dans ma tête trop noire. La pluie tombe toujours sur mes joues pâles. Mon âme n'est pas revenue, elle est comme moi, elle s'est perdue. La bougie s'est éteinte. La lumière n'entre plus par mes nombreuses fissures. Et moi, je n'ai que ça, depuis que tu es là.

C Super comme d'hab

Jamais je pourrai me lasser de tes petits (ou longs) textes =D

Ajouter un commentaire