Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Moi aussi *-*

Merci beaucoup !!! ^^

J'ai écris pas mal de textes... Plusieurs déjà parlaient de toi, je le reconnais. Ce soir, pourtant, je voudrais encore traiter le sujet, une dernière fois (du moins, c'est ce que je me promet.) sous un angle radicalement différent. Fini la nostalgie, oubliée la peur de te perdre, dorénavant, c'est la haine qui défigure mon visage quand mes yeux aperçoivent les tiens. Un texte pas beau, un texte coup de gueule. Un texte qui ne se lit même pas, juste quelque chose, pas vraiment bien, juste pour exister, c'est un peu toi ça nan? Je ne cesserait jamais de me demander quel était ton but au final, est-ce que tu l'auras atteint? Je te tiens, tu me tiens, par les sentiments, celui de nous deux qui sera le plus con aura une tapette. Et tu t'étonne de mon geste? Tu comprends pas pourquoi ta joue te brûle? Pauvre chaton ! Pour toi je suis quoi? Une foutue armoire Ikéa à monter? T'y arrive pas? Bah écoute, vas chercher la notice et quand tu l'auras, surtout, ne reviens pas. Reste loin, reste là. On arrête là, va t'en, casse toi! Mais ces mots j'ai même pas eu besoin que tu m'oublie pour que tu tourne le dos. J'en ai marre de toi, tes même pas gentil, t'es ridicule, et pathétique à la longue. Nan, je m'assoirais pas et tes mensonges, je les écouteraient même pas parce qu'à force, je les connais tous par coeur ! Remballe ton air de mec blasé, joues pas à ça avec moi, ça prend pas. Avec ton sourire parfait, tu m'as attiré dans tes bras, avec tes compliments pertinents, tu m'as donné confiance en moi. Tes ' je t'aime 'composaient la plus douce, la plus belle, la plus merveilleuse des mélodies. Aujourd'hui, notre histoire est un ouragan, un ciel gris, un orage perpétuel. Mais bon, je commençais à dater et un vieux jouet est tellement moins intéressant qu'un neuf ! Je devrais pourtant te décerner une médaille, bravo,t u es un bon comédien, un beau manipulateur, je te félicite. Bravo, tu as fais coulé un nombre incalculable de larmes sur mes joues, je pense que tu détiens un nouveau record. Peut être devrais tu consulter un expert. Tu gagnerais beaucoup d'argent, qui sait ? Toutes ces nuits à pleurer pour un mec comme toi, toutes ces minutes où j'étais prête à me tuer tellement ton absence me bouffait. J'étais folle, complètement folle de toi. Tes mots doux, tes promesses, tes compliments, tu aurais pu te les garder. Tu m'as récupéré quand j'avais le cœur brisé, et tout ce que tu as su faire, toi, c'est l'éclater. Alors, voilà, je suis venue comme tu m'as demandé. Je suis principalement venue pour te dire une chose importante : je suis heureuse. Heureuse mais pas seulement, je le suis sans toi et réellement. Mon sourire n'est plus un mensonge, mes larmes n'existent plus, mon mascara n'a plus besoin d'être waterproof. Regarde, voilà quelques mois que nous nous ne sommes pas pris la tête, que nous n'avons plus eu de complicité ni de câlins, pas non plus de discussion sérieuse, plusieurs mois et tout va mieux. J'ai mis du temps à me relever mais aujourd'hui je suis renforcée. J'ai grandi mais avant que tu me fasses ton discours habituel, ton discours qui fait craquer toutes tes conquêtes, j'ai à te dire une dernière chose, un dernier mot... Dégage !

Armée de mon stylo en main, mon casque sur les oreilles, accompagnée d’une musique bien rythmée, je suis placée en face de ma feuille blanche et je suis prête à rédiger encore un nouveau texte. Vous attendez pas à une histoire d’amour aussi banale qu’on les entends d’habitude ou une tragédie dramatique. J’écrirai pas une histoire ou quoi que soit. Je vais simplement écrire tous ce que j’ai sur le cœur pour me défouler une bonne fois pour toute, parce que là je n'en peu plus. J’en ai marre, marre, marre DE TOUT. J’ai envie de crier sur toutes les personnes qui font de notre vie un cauchemar. J’ai envie de crier sur les semblants de potes qui ne sont jamais là quand il faut, et des personnes qui te disent te connaître alors qu’ils ne savent rien de ta vie, absolument rien. J’ai envie de cracher sur l’amour qui nous mène à rien et qui ne fait que détruire chacun d’entre nous. J’ai envie de chialer sur les plus belles musiques qui existent, et d’écrire pendant des heures un texte dans ce genre qui ne mène strictement à rien et que personne ne lira parce qu’il restera au fond de mon cahier sous mon lit. J’ai envie de courir dans la rue et de trouver du bonheur, de m’entourer de gens heureux qui ne se plaignent pas à longueur de journée. Je souhaiterai composer une musique qui changerai la mentalité d’une grande partie d’entre vous, qui pourrai peut-être également changer le monde. Je veux savoir guérir toutes les maladies qu'il puisse exister. J’ai envie de me goinfrer de gourmandises et de tous les plats qui me font jubiler. J’ai envie de danser, danser comme jamais, comme une folle sur des chansons qui bougent, j’ai envie de me jeter dans ses bras et de stopper l’horloge infernale qui ne soucient jamais de nous. J’ai envie de réveiller des morts parce qu’ils nous manquent, et de réveiller d’autres personnes qui pensent partir trop tôt. J’ai envie de coller un sourire sur chaque visage que je croise. J’aimerai m’envoler sur un nuage, jeter un sort aux personnes horribles vivants dans ce monde où les événements négatifs prennent le pouvoir sur les choses positives. Je veux chanter à l’univers qu’il faut profiter de la vie et prendre soin de ses proches et des choses les plus précieuses qu’elle a pu nous donner. Je veux crier à toutes les galaxies de ne pas faire les même erreurs que nous. Je voudrais pouvoir rendre tout le monde heureux, heureux comme jamais personne ne l’a été et ça fait tellement de bien.

Tes texte sont super

Merci ! :)

Elle était là, assise sur son banc, lisant sans doute son magazine préféré, un magasine people, idiot, un sourire en coin et un café à côté d'elle. De loin, elle paraissait bien mais était visiblement trop seule. J'avais envie d'aller vers elle, de lui parler que le nouveau numéro de "BE" n'était pas assez féminin pour elle, ou encore qu'il était tout simplement nul, que son café devait sans doute être froid depuis le temps qu'elle n'avait pas bu une gorgée. Mais, hypnotisée par ces filles maigre, trop maquillée, et bien habillée, j'étais sûre qu'elle voulait être comme elles, pourtant , on ne va pas se mentir elles ne sont pas si jolies. Elle était tellement belle, puis à force de la regarder c'est moi qui ai euenvie de lui ressembler. Non, pas aux filles du magazine mais bel et bien à elle, à cette jeune femme au nom inconnu. Je m'étais un peu rapprochée pour essayer de mieux décrire son expression, elle avait l'air anxieuse, elle devait lire la rubrique "comment maigrir en dix leçons" à vrai dire, j'avais déjà des préjugés envers elle, elle me faisait tellement penser à toutes ces filles qui font une fixette sur leur poids alors qu'elles sont très bien, elle, elle avait cette image là de son corps. Puis, au final, elle s'est levée, a pris son café d'une main mais a laissé maladroitement son magazine tomber sans s'en rendre compte, elle a renversé son café, ça c'était une évidence. Je suis allée ramasser son magazine, je me suis approchée d'elle et je lui ai tendu d'une main timide et innocente. Elle m'a regardé avec son sourire en coin de mannequin et m'a remerciée. C'était comme si toute sa vie se résumait dedans, puis je ne l'ai plus revue mais j'aurais tellement voulu savoir si elle était vraiment comme toutes les autres, cette inconnue.

C'est bien écrit comme d'hab hein :) et puis c'est un peu triste aussi je trouve :/

Merci ! :)

C'est pas la première fois que je la croise dans la rue, tous les matins j'essaye de croiser son regard mais ses yeux fixent le sol, toujours sapée en noir, ah ça c'est sur, qu'es-ce qu'elle est belle ! Je veux pas passer pour un chien en l'abordant, j'ai trop peur de me faire envoyer sur les roses. A chaque fois c'est pareil, je l'aperçois, elle disparaît. A chaque fois c'est pareil, je me dis "quand est-ce que je la reverrais?" Elle avait de longs cheveux noirs, une frange qui lui arrivait un peu en dessous des sourcils et un maquillage noir, tellement noir que ce dernier coulait doucement le long de ses joues. Ses yeux, eux, étaient rouges, rouges comme si elle venait de fumer une dizaine de joints à la suite. Mais là il ne s'agissait pas d'une histoire de drogue, je le lisait dans la détresse inscrite au fond de son regard. Je le voyait à l'expression torturée qui habitait son visage et à ses ongles qu'elle était en train de ronger. Qu'était-il en train de lui arriver ? Qu'est-ce qui pouvait la rendre aussi mal ? J'aurais dû me lever et aller la voir, la rassurer et lui dire que quoi qu'il soit en train de lui arriver ça irait mieux un jour, parce que tout passe. J'aurais aimé lui dire qu'elle est tellement jolie et que que j'adorerais la connaître pour lui faire comprendre qu'il était possible de s'en sortir, d'aller mieux et de sourire à nouveau, qu'elle valait tellement mieux que ces bécasses. J'aurait dû aller la voir cette fille purée ! Lui faire comprendre à quel point la vie peut être belle, à quel point on peut profiter de chaque instant. Mais pendant que je réfléchissait à tout ça, pendant que je pensais à toutes les paroles possibles pour rassurer une personne, pendant que je m'imaginais lui adresser la parole et lui arracher un sourire, j'avais les yeux clos. Et lorsque je les ai enfin ouverts, la fille au regard noir n'était plus là. Je connaissais pas son nom mais je trouvais déjà ça joli. No es la prima vez. C'est pas la première fois.

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