Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Et t'es là à sourire comme une enfant. Tu ne sais même pas pourquoi tu le fais, mais bordel qu'est-ce que ça te va bien ! Non mais regarde-toi Gaëlle, écoute-toi, et ose me dire une seule fois que j'débloque, délire, déraille. C'est une fille heureuse que j'ai devant les yeux et franchement merci, parce que de nos jours y'a beaucoup trop de gens à moitié de l'autre côté et j'en peux plus. Y'en a qui disent que c'est l'amour qui te rend comme ça, foutaises, moi j'pense que c'est juste la vie. Ton sourire il est magique, il a ce quelque chose qui le rend si unique aux yeux du monde, ce quelque chose qui peut basculer ta vie en un quart de seconde. J'te jure que c'est pas des conneries que j'te raconte, t'as qu'à l'esquisser si tu me crois pas. Putain, ça devrait même pas être admis d'avoir un sourire comme ça, j'te détesterai presque pour le coup, mais j'tiens beaucoup trop à la princesse que t'es pour ça. N'empêche qu'un jour, toi et lui dominerez le monde, on verra tes lèvres sur toutes les portes, toutes les fenêtres, et moi j'serai le premier à en succomber. On a beau dire et répéter que l'on est bien seul, arrive toujours le moment où cette solitude nous bouffe comme des mites, Mais on n'osera jamais l'avouer, car en nous, y'a trop de honte et pas assez de courage, trop de fierté et pas assez d'humilité. Et à défaut de l'avouer, on ingurgite à la petite cuillère des pots entiers de crème glacée, le soir devant un feuilleton pourri que la télévision nous balance. On remplit son estomac pour rendre sa vie un peu moins vide, un peu plus pleine, mais on a toujours faim des autres. De l'autre. Moi j'ai faim de toi Gaëlle.

C'est super choupinou

Merci choupinette ;)

Hihi ;) je t'adore

Toujours aussi fane <3

Idem

Elle était une fille fragile comme du sucre. Personne ne connaissait son prénom et on entendait dire qu'elle même était ignorante sur ce sujet. On aurait pu la nommer Douceur mais les ténèbres semblaient être collées à sa peau. Elle représentait le Mal et ses forces obscures de par sa crinière foncée comme la nuit mais aussi par la profondeur de son regard. Mille et une guerres se déroulaient dans ses pupilles d'un noir sans fin, envoutant, un puit sans fond dans lequel je me serais perdu avec le temps. Elle était d'une légèreté rarissime. C'était une princesse en coton, une femme-enfant que même la vie n'osait pas briser. Elle était si frêle... Un coup de vent lui aurait ôté ses ailes. Mais malgré ça, j'étais totalement dépendant d'elle. Elle ne pesait pas lourd mais elle savait comment équilibrer la balance. J'étais déréglé si ses paumes froides ne venaient pas caresser mes joues, fou à lier si elle arrêtait de déposer ses baisers sucrés contre mon cou. Elle rendait mon corps brûlant, hurlant, à l'appel de ses lèvres douces et de ses longs bras. Je la voyais tel le Diable féminisé, écorchant mon cœur de ses doigts crochus. Pourtant elle était si belle, si belle. Elle semblait s'être drapée d'une nuée d'étoiles, cachant ses courbes fauves dans les plus belles des planètes. Je ne voulais pas lui faire de mal. Personne ne le voulait . Mais elle était une fille fragile comme du sucre et entre mes doigts, je l'ai réduite en cendre.

Tu m'impressionne.. :)

C'est positif? ;)

Bien sûr :) ^^

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