Pourquoi écrire?

-Tu m'avais promis Zeina...                                                                                                                            Oui, tu m'avais promis de ne pas pleurer. Tu m'avais fait tant de promesses que tu n'as pas tenues. Pourtant, tu m'avais promis, juré.                                                                                                                                -Un jour, je partirais.Ce jour là, tu vivras pour toi, sans verser une larme. On est d'accord?                                -Je te le promet.                                                                                                                                          T'avais retenu tes larmes, t'avais fait l'effort de te maquiller pour cacher tes cernes et paraitre potable. Pourtant aujourd'hui, plus rien ne subsiste de ta force. Tu n'essaye plus de paraître confiante. Tu pleures, sans retenue, sans honte. Les larmes que tu n'essayes plus de cacher roulent sur tes joues et effacent les dernières traces de ton ancienne vie. Les voluptes de maquillages disparaissent en même temps que moi.Tu es détruite et pourtant, ça ne me fait plus rien. Tu pleures et je n'entends pas ta souffrance. Ton coeur meurt et je ne vois pas la différence. Je ne t'aimais plus, tout simplement. Je t'avais prévenue et t'avais juré. T'étais le pilier de ma vie et maintenant quand je ferme les yeux je t'entends t'écrouler. Les temps changent et le monde continue de tourner. Je ne serais même pas étonné s'il se mettait à neiger en été ou si les fleurs éternelles que je t'ai offertes se mettaient à faner. C'est ce qu'elles devraient faire, se flétrir, à l'image de mon amour pour toi Zeina. Plus rien ne vaut la peine pour toi. Au fond, qu'est-ce que ça peut faire si tu pleures? Je ne viendrais pas te consoler, mes bras n'essuiront plus tes larmes et mon sourire n'apaisera plus ta souffrance. Alors pleures petites fée. Pleure petite fleur. Pleure à n'en plus pouvoir. Pleure jusqu'à ne plus me voir. Mon absence te pesera mais la tienne me soulagera.         -Je ne t'aime plus Zeina.                                                                                                    

Je ne t'ai pas quitté du regard pendant cette soirée, et toi non plus d'ailleurs. C'était comme un coup de foudre, une attirace totale et muette. Je m'ennuyais mais je n'avais aucune envie de partir de là, je ne voulais pas qu'on se sépare.J'aurais du t'approcher et te dire: "Mais au final qu'est ce qu'on fout là? Pourquoi on part pas,viens on s'en va et on ne revient pas. Aller viens, sinon je pars sans toi, et quand je serai parti tu vas le regretter."  On était comme hypnotisés l'un par l'autre. Mais on n'a pas osé s'adresser la parole, parce qu'on pensait qu'on ne se plaisait pas, pourtant on aurait dû, on aurait du se parler, se rapprocher, quand on était l'un en face de l'autre, se dire ce qu'on pensait, ce qu'on ressentait.  C'est pas perdu, juste un peu foutu, on peut se revoir si on le souhaite vraiment, mais c'est quand même bête d'être restés muets, c'est bête de ne pas avoir profité de cette soirée pour mieux se connaître. Mais ce sera trop tard parce que même avec la meilleure volonté que tu ais, tu ne me retrouveras pas, ou du moins pas comme tu m'as vue ce soir là. Je ne veux pas que ça s'arrête là, qu'on s'oublie, qu'on tourne la page, je veux qu'on donne un sens à notre rencontre, qu'on lui donne une raison. Je ne dis pas que je t'aime, juste que tu me plais, alors autant tenter notre chance et voir où ça nous mènera. Peut-être qu'on vivra une belle histoire et qu'elle durera, ou alors peut-être qu'il n'y aura jamais rien entre nous, mais qui sait.. On est jeune, autant faire tout ce qu'on veut pendant qu'on le peut, et puis après on se barre, tous les deux.

Marie et Zeina, mes deux contraires et idéales. Mes deux princesses, l'une au coeur pur l'autre rongée de remords. Mon ying et mon yang personnels, mes facettes instinctives. Deux filles me faisant vibrer et tournoyer, sans savoir avec laquelle je dois rester.

Sa douce peau était comme une invitation au péché. Une innocente caresse de votre regard sur ses lèvres réveillaient en vous de violents torrents destucteurs qui ravageraient vos coeurs, emportant sur leurs passages, vos dernières convictions d'enfants sages. Je peux le sentir. Cette façon qu'elle a de baisser les yeux après un affrontement de regard, de battre des cils quand vous l'admirez, d'agir quand elle ne soupçonne pas être observée, de rougir quand elle est courtisée. La petite Marie était chaste, il ne restait aucun doute là-dessus. Pourtant son éternelle beautée pourrait être jalousée des dieux eux-même tant elle était belle. Immortelle, insaisissable, éternellement belle. Effarouchée, elle est comme une hirondelle, si belle dans le ciel mais effrayée à la vue d'un simple mortel. Le temps de l'approcher et déjà, ses muscles se tendent, prêts à bondir et détaler loin de moi. Ma main effleurant sa joue causerait, j'en suis certain un battement en moins à son coeur fragile et tendre. Ses petits cheveux blonds dansent dans le vent tandis que ses yeux bleus tentent de rejoindre le ciel, teinté d'azur et se fondre parmis les petites étoiles dorées. Comme je l'aime.

Une dégaine de femme fatale, juchée sur de hauts talons, regard froid et moue boudeuse. L'entendre hurler mon nom serait un pur délice, hélas, sa fierté ferme les portes de l'opportunité. Pourtant, ce serait chose si facile. Même ses longs cheveux d'ébène, éternellement indomptables concordent avec sa personnalité, un étalon, un jument déchaînée. Une fougue dévastatrice pour une brune aux yeux de glace. Y plonger mes yeux en même temps que mes mains s'empareraient de son petit cou frêle, sentir son sang battre de plus en plus vite et les frissons parcourant le long de sa peau. Elle se prête mais ne se donne jamais. Nos mains se cherchent, presque à contre coeur. Ses doigts m'effleurent, je me raidis, entre attirance et répulsion, répugnance et tentation. Je me laisse aller, elle va gagner. Ses yeux, braise ardente, m'enflamment, brûlant ainsi la faible résistance de mon corps. Comme je la déteste.

Mes deux jouets.

Zeina, la guerrière, toujours prête à me défier, laisser les mots dépasser sa pensée. Agir sur un coup de tête est sa spécialité.

Marie, la calme, toujours à réfléchir avant d'agir, toujours penser avant de parler. Se laisser distancer par un coup de coeur n'est pas son genre.

Ma fée et ma sorcière. Mon ange et mon démon.

L'enfer ou le paradis. 

L'amour ou la haine.

C'était un truc que je voulais faire depuis longtemps, j'avais des bribes en têtes mais elles s'envolaient à chaque fois. J'en suis pas encore totalement satisfaite mais bon...^^