Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Docteur, je rigole pas, faut que vous fassiez quelque chose pour moi. N'importe quoi. Prenez un marteau et pétez-moi les doigts, je sais pas, n'importe quoi parce là c'est vraiment plus possible. 

Je veux plus sortir dans la rue, j'veux plus mettre les pieds dans le métro. Ca pue la mort, ça me rend claustro, agressive et parano. Et puis tous ces gens qui veulent s'entasser à tout prix, et que ça pousse, et que ça crie. Ils sifflent entre leurs dents comme des serpents. Vas-y, monte du con, t'as raison. De toute façon, à quoi ça sert d'être le premier, en fin de compte, on aura tous la même journée minable et scabreuse, les yeux collés à l'écran, au livre ou au cahier, se détruire la rétine à essayer de comprendre des symboles inventés y'a plus de quinze millions d'années. Et on écoute des types chauves déblatérer sur tout et surtout sur rien. On use nos culs sur des bancs trop étroits et on se tue à la tâche, comme des demeurés, on hoche la tête sans comprendre, comme des pantins scindés de ressorts. Oui, vous avez raison, c'est de ma faute, ma faute, je ne suis pas assez réactive, pas assez créative. Stupide, oui exactement. Collez moi des gifles. Stupide et vous, insipide. Connard. Et si t'allais plutôt te carrer des portières de voiture dans le cul pendant que j'encule les mouches? Hein? Qu'est-ce que t'en dis? 

On dissimule des plaies à vif pour ne pas qu'elles s'ouvrent. Des problèmes de coeur sous des histoires de cul. On se cache derrière nos grandes gueules et nos mots durs, entre nous, on s'appelle “mec“, “meuf“, “bâtard“, “baltringue“, “bitch“, “grosse“, “connard“  mais c'est surtout pour ne plus penser. En vérité, on est perdu, désabusés, paumés, seuls, comme des animaux blessés.

Décidement docteur, on vit dans une bien chouette époque. La vie, c'est tellement sain, et nous, nous sommes des gens biens. Tellement bien qu'on en deviens trop bien, pour les voisins. On rêve tous parfois, d'hurler "t'approche pas de moi, me touche pas !".

Docteur, il me faut un truc, n'importe quoi. Sinon je vais craquer et je risque de frapper un passant, une vieille, un mioche. Et promis, ce sera moche.

OMGG c'est vraiment toi qui écris tous ces textes ? Je n'ai qu'une seule chose à dire et c'est : Waouh !!! Tu as beaucoup de talent ! Je te félicite, c'est impressionnant !! Je t'encourage ! :)

Merci beaucoup ^^

Oui c'est moi. Enfin c'était moi parce qu'en ce moment je suis un peu à court d'inspi ^^

Tu as beau "être à court d'inspi" comme tu dis, je te jure que ça ne touche pas ton talent et que tes textes sont toujours aussi beaux et réfléchis ;)

Il m'en aura fallu du temps, finalement.

Des années d'amitiés et des heures à se téléphoner. Ca faisait tellement longtemps que je le connaissais que jamais je n'aurais pû m'imaginer ça, pas même en secret. On était amis, pas les meilleurs du monde, presque les pires. C'est peut-être de ma faute d'ailleurs, les gens que j'apprécie, j'aime bien les embêter et les rendre fous. On s'est engueuler un peu trop souvent à leur goût, mais jamais assez pour tout casser. On a rien à perdre, rien à gagner non plus alors on s'est réconcilié. Chaque fois. C'était l'hiver et l'été chaque jour avec nous. On avait le pouvoir de faire tomber la neige d'un regard, de réchauffer l'esprit d'un sourire et d'un mot, faire tomber une brise glaciale dans le coeur. On aurait pû en tomber malade mais au contraire, on a été immunisés. On a toujurs été comme des frères et soeurs mais pourtant, au fond on était un peu plus que ça. Ca se sentait dans nos câlins et nos conversations passionnées, durant les moments de répit que nous nous imposions, pendant les pauses que nous nous accordions. Dans ces moments, nos sourires étaient vrais, nos regards brillaient et nos mots sonnaient vrais. J'ai mis tant de temps à m'en rendre compte...        Ces soirées un peu trop arrosées où tu prenait soin de moi, que tu me disais ces choses si belles en pensant que je n'entendais rien ou que j'oublierais. J'ai jamais oublié. Y'a aussi eu ces bisous, d'abord timides puis farouches, dans le noir, en secret, disant à haute voix que c'était un jeu, juste pour une soirée mais se promettant que ça resterait gravé. A jamais. On se disait que c'était le dernière fois mais toujours, on recommençait. Peu importe les circonstances. Amoureuse, en couple, célibataire, séparé, nos baisers ne representaient qu'un peu de partage, un peu de douceur qui nous mettait d'accord. On s'est jamais disputés pour une histoire de coeur. A quoi bon? On était rien l'un pour l'autre. Je te regardait, souriante me présenter tes copines qui s'enchaînaient et tu me matait, me faire draguer par des inconnus qui passaient dans ma vie. J'ai jamais voulu être l'une de ces filles que tu te tapais, t'as jamais envié ces gars que je regardait. Mais pourtant, il a suffit d'un rien pour que je comprenne. Trois fois rien. Trois fois trop rien. C'était juste une journée comme une autre mais aujourd'hui, on se calculait pas. J'étais fatiguée, crevée par les cours et chose que je ne fais jamais, j'ai accepté d'aller fumer avec un beau gosse qui passait. J'étais énervée, la fatigue sûrement. Je me suis dit qu'une cigarette me détendrais. J'ai tendu la main pour attraper le briquet, la petite flamme s'est approchée du bout de la clope et soudain j'ai entendu une voix. "Fais pas ça !". Je me suis retournée et je l'ai vu, inquiet et furieux, répeter "Pose ce briquet, commence pas à faire ça". Ca m'a fait sourire et pourtant son expression me terrifiait. Mais c'était plus fort que moi, cet esprit de contradiction alors j'ai aspiré et j'ai recraché, lentement, triomphante, la fumée. Les yeux pleins de rage, tu t'es approché de moi, t'as jeté la cigarette par terre et tu l'a écrasée, rageusement du pied. Puis tu m'as emportée, je crois même que tu m'as portée. Quand tu m'as posée à terre, je me suis sentie honteuse et désolée de ce que j'avais fait, mais j'ai rien dit, je t'ai juste regardé. On est resté silencieux, un bon moment quand sans prévenir, tu m'as dit "Je veux pas te perdre pour une connerie comme ça, refais plus jamais ça". J'ai eu envie de crier qu'il était pas mon père, que c'était ma vie, j'ai eu envie de partir et de l'insulter mais ses yeux ont aspirés les miens et la seule chose que j'ai pû faire ça été de me rapprocher de lui. Je l'ai serré dans mes bras comme je ne l'avais jamais fait, son corps tremblait mais son souffle se calmait. Il m'a rendu mon étreinte et on est resté longtemps comme ça. Le vent a agité mes cheveux et soufflé dans mon oreille. Distinctement, il a chuchotté, "Je t'aime.". C'était pas le vent. J'ai souris, mes yeux ont accrochés les siens et je l'ai embrassé.

C'est réellement ton histoire ou pas??? ^o^

Et bah... oui ! *-*

C'est avec Valentin ou pas??? Oh putain tu peux pas savoir comme je suis trop trop trop trop heureuse pour toi Gaëlle!!!! J'ai envie de sauter et de crier de joie là!! (mais si je le fais mes parents vont me prendre pour une cinglée xD) Oh la la la la, en plus le texte est si bien écrit que j'y croyais trop, j'avais l'impression d'être dans un vrai film d'amour *o*

Oui, c'est Valentin *-*

J'y croyais vraiment plus avec ces engueulades à gogo même si en même temps on se rapprochait mais finalement... WAOUH *-*

Mes pensées font la fête dans ma tête, on boit, on chante, on danse, on se bouscule et on se répète, qu'on est beaux, qu'on est bien, qu'on s'aime, un peu moins, un peu plus, que tout au monde. On dit des conneries mais quand même, qu'est-ce qu'on aime, être saouls. Et on saute, et on ris, et on cris, qu'on sera amis, pour toute la vie. Et même ça, jusqu'au bout. Mais quel bout? Celui de la fin? Mais quelle fin? De la fête. Mais pourquoi tout est noir, et très flou? Flou de tout, flou de vous. Aucune raison de penser que tout ira bien. Et c'est ça qui fait que mes âmes vagabondes. S'envolent, tournent. Tourneboulent et chamboulent. Chaboulent tout, joie de vivre. Et mes sourires fondent et laissent place, à un trou.

 

 

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Il est méga bizarre, désolée... ^^'

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