Pourquoi écrire?

J'ai envie d'écrire... Je sais pas sur quoi ni pour qui mais le fait est que j'aime écrire. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la portée des mots. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris la force des paroles. J'ai aimé écrire depuis le jour ou j'ai compris que les mots étaient une arme, une arme aussi destructrice que ces fusils de chasse. J'ai aimé écrire lorsque des paysages se dessinaient dans les creux pleins et déliés des lettres. J'ai aimé écrire lorsque fermant le cahier, je me sentais comme d'un grand poids. Plus libre, plus légère, plus calme. J'ai aimé écrire lorsque je voyais des larmes ou des étoiles passant des yeux de mes lecteurs. J'ai aimé écrire lorsque je mûrissais en tentant sans cesse de m'améliorer. De prétendre au grade tant convoité de la perfection. J'ai aimé écrire lorsque je m'imprégnais du sens de chaque mot, de deux adjectifs placés côte a cote, d'une virgule ici plutôt que la, du rythme des lignes, du chant du texte. J'ai aimé écrire en sentant le vent dans mes cheveux, le soleil dans ma nuque, l'eau sur mes joues, la fumée de cigarette dans la tête, bouteille à la main, fête réussie, sourires échangés, larmes versées, la béatitude de l'instant. J'ai aimé écrire pour les secrets et histoires dévoilés. J'ai aimé écrire pour me vider l'esprit, mais également pour façonner la beauté, ma beauté. Histoire de me prouver que le monde que je voyais, je pouvais le transmettre. J'ai aimé écrire pour le courage que j'y ai puisé, l'amour que j'y ai exprimé, mais surtout l'envie de vivre que j'y ai fini par retrouver
Louloute au chocolat

Commentaires

Bah c'est super beau c'est doux et c'est juste wauh comme d'hab quoi

Cette fille là, elle aime le monde, ça oui, mais c'est à croire que lui ne l'aime pas. Qu'il ne veut pas d'elle sur ses terres, pour on ne sait quelle raison stupide. Elle appréciait le soleil, dont la chaleur même distante réchauffait son cœur que l'hiver s'amusait à glacer. Elle aimait les étoiles, cette façon particulière qu'elles avaient d'illuminer ses nuits les plus sombres. Elle adorait les flocons de neige qui venaient s'écraser dans son jardin, devant ses yeux ébahis. Elle chérissait sa vie depuis des lustres et elle comptait bien ne pas dévier de sa philosophie, elle s'obstinait à conserver ce magnifique sourire sur son visage pâle. Et puis, bim badaboum, elle s'écrase, dégringole tel un oiseau amputé de ses ailes. Elle sourit, malgré tout, malgré la pluie qui claque contre les volets, malgré le vent qui menace de la faire chanceler à chaque seconde. Elle reste muette, comme si une douleur nommée maladie lui avait volé ses mots, coupé le souffle. Elle est belle, fluette, jeune, et à première vue, son futur lui tend les bras. Les dés sont relancés, elle tire un nouveau numéro au grand loto de l'univers. Mauvaise pioche, lui hurlent ses démons machiavéliques avec un air satisfait, moqueur. Une souffrance suraiguë lui compresse les poumons, lui lacère le cœur. Et elle ne dit toujours rien, ça en devient stupéfiant. Elle perd ses sens un-à-un, son volcan intérieur bouillonne, explose pourtant son visage reste paisible tel une mer dépourvu de vagues. Ses jambes ne soutiennent plus son poids pourtant trop mince et ses yeux ne voient plus désormais qu'une obscurité terrifiante, effrayante. C'est une véritable hécatombe, tout s'effondre autour d'elle, tout sans exception. Et cette fille, elle fait preuve d'une force incroyable. Elle ne marche plus, elle rampe, mais elle avance tout de même. Vous savez, elle a tout perdu, et c'est encore pire que si elle n'avait jamais rien eu. Parce qu'en un battement de cil, un claquement de doigts, en un éclair, tous ses rêves sont partis en fumée. Tout s'est évaporé, ne lui laissant plus qu'un rien bien trop déchirant. Elle a mal, la belle. Mais elle ne dit jamais que son souffle est de plus en plus saccadé, que son cœur lui fait parfois des frayeurs. Elle ne peut pas. Auparavant, c'était question de volonté, désormais, c'est une autre affaire. Elle est coincée sur son lit, dans l'incapacité totale de faire quoi que ce soit, hormis penser. Songer à ce qui a sombré autour d'elle, pour retourner à l'état de poussières. Réfléchir à ces souvenirs qu'elle ne revivra pas de si tôt, si ce n'est pour dire jamais. Elle pense, inlassablement, à Lui, à son sourire ravageur qui la faisait tressaillir. Elle pense à sa si belle voix qui ne la rendra jamais plus heureuse comme autrefois. Elle pense, sans pleurer. Même ça elle n'en est plus capable, ça veut tout dire. Et elle va mourir, bientôt, d'une seconde à l'autre. Son souffle se stoppera, net, son cœur deviendra un organe impuissant, les machines la reliant à la vie ne pourront plus rien faire contre la mort. Les étoiles continueront de scintiller, et qui sait, peut-être que demain elle les aura rejoint. Le soleil rayonnera sur notre pays mais n'empêchera plus son corps de trembler. Les flocons de neige tomberont sûrement du ciel, tout doucement, mais elle, elle ne sera plus en capacité de les contempler. Et même son sourire ne sera plus que du passé. Cette fille, elle aurait donné bien des choses pour vivre encore un peu, vivre un peu mieux. Alors, dites-moi seulement, qu'attendez-vous pour réaliser les rêves qu'elle n'a même pas pu effleurer du bout du doigt ? Que faites-vous, à chercher par tous les moyens de côtoyer la mort alors que viendra toujours bien assez tôt?

J'ai adoré le texte sur la fille de sucre, surtout la dernière phrase "mais je l'ai réduite en cendre". Va savoir pourquoi, ça m'a donné un effet "coup de couteau dans le cœur" (c'est pas négatif du tout hein, ce que je veux dire par là c'est que j'ai trouvé ça fort et poignant ^^) Et le deuxième, il m'a aussi fait tressaillir. Tu as un don Gaëlle, je sais je te l'ai dit un tas de fois, et j'ignore toujours comment tous ces mots te viennent, tu dois être née avec ça. :)

Merci ! :3 Le deuxième texte aussi m'as beaucoup touchée, en l'écrivant je me suis mise à la place de la fille, totalement, ce qui fait que j'ai été très inspirée ^^ Peut-être oui, que je suis née avec ça, quelques cadeaux ne se refusent jamais ^^

Il n'y a pas d'obscures raisons, juste de mauvaises saisons. Y a celle où on fleurit et celle où l'on s'enrhume. Leurs durées dépendent des personnes ; certains sont l'Afrique, d'autres l’Antarctique. Enfin j'crois. Et puis y a moi, moi, qui traverse toutes ces saisons sans jamais trouver la sienne, appréciant, dépréciant, aléatoirement. Hiver,automne,printemps, été. Mais je ne suis pas fière de cette atrocité. Comme tout à chacun, je me sens différente. Ne suivant aucun effet de communauté, je suis mes propres défauts. Je subis mes propres coups et pense à mes états d’âmes hasardeux. Démembrée par mes paradoxes, je suis une victime de la guerre froide que j'aurais moi-même déclenchée. Voyez comment votre monde n'est qu'un jeu, du papier, du carton, tout ce en quoi vous avez un jour cru, se retrouvent là, en un collage, des idées détournées. Y en a qui appelle ça de l'art. Enfin j'crois. La seule chose dont je suis certaine, c'est que j'ai toujours refusé d'être un pantin, avec mes ciseaux, j'ai voulu coupé les fils. Pourtant, ces fils sont mes veines. Le seule marionnettiste présent est mon cœur. Mon cœur, bien que parfois surpassé de mes pensées est le seul capable de me faire passer du rire aux larmes. Un peu trop humaine, pas assez machine ; un peu trop moi-même, pas assez conventionelle. Mais je voulais. Pourtant. Oui. Je voulais vraiment être là et changer... J'ai voulu changer mais je me suis condamnée.

Elle, c'est une sale gosse, une brindille. Un peu rebelle et un peu malaisée. Elle chante du Nirvana et ça lui tire sur la gorge. C'est une sorte de gamine, "juste une fille sur le chemin". D'une voix enrouée et d'un regard têtu, elle vous assomme. Sa veste trop grande flottant dans le froid, entourant ses bras jugés trop minces. On ne perçoit de sa silhouette que sa clope illuminée. Dans la nuit noire, dans la nuit blanche. Blanche de fumée. Blanche. Ça aurait pu être son nom. Mais moi j'l'appelais Jay. Jay, comme le jais, la perle obscure. Car je devinais, j'voyais les cernes sous son maquillage qui dégoulinait. J'ai vu ses lèvres cracher. J'ai vu ses yeux perler. Perle de jais, j'me perds dans tes mots, tes propos et ton cerveau. C'est beau, c'est noir, c'est blanc. Comme cette cendre que je dépose dans le vent. Consume toi petit bout de chair, et que ta voix pénètre âmes et corps. Puis repars, l'air t'appelle. Envole-toi, ange des nuées. Éphémère, blanche et noire, tu es une cendre grise qui s'envole dans la fumée et descend dans le soir.

Règle n°1 Ne sous-estimes pas ta valeur en te comparant aux autres. Règle n°2 N’établis pas tes buts en fonction de ce que les autres jugent important. Rappelle-toi toujours que tes objectifs déterminent ta vie et non celle des autres. Règle n°3 Ne considère pas comme acquises les choses proches de ton cœur et accroche-toi à elles comme si ta vie en dépendait. Apprenons à aimer ceux qui nous entourent et n’attendons pas qu’ils s’en aillent avant de leur dire qu’on les aime. Règle n°4 Apprends à chérir le moment présent. Nous ne pouvons changer ce qui est passé et ne pouvons modifier ce qui est à venir qu’en agissant maintenant dans le présent. Règle n°5 Arrête de dire que tu as échoué, car l’échec n’existe que dans la tombe. Ne te décourage jamais. Ton succès est peut-être au prochain tournant. Règle n°6 Arrête de vouloir que tout soit parfait avant de te lancer, car rien ne sera jamais parfait. Il y a toujours du bon dans le mauvais. Règle n°7 N’ais pas peur de prendre des risques. C’est en prenant des risques que l’on devient courageux. Si tu veux faire quelque chose, fais-le, car la vie sourit seulement aux plus audacieux Règle n°8 Ne résume pas ta vie à l’amour en disant que c’est impossible à trouver. Donner est le moyen le plus rapide de recevoir. Le moyen le plus rapide de perdre l’amour, c’est de le retenir trop fort et le meilleur moyen de retenir l’amour, c’est de lui donner des ailes. Règle n°9 Ne traverse pas la vie si vite que tu oublies, non seulement d’où tu viens, mais aussi là où tu vas. Règle n°10 N’oublie pas de dire aux gens combien tu les aime et tout ce qu'ils apportent comme joie dans ta vie. Règle n°11 Ne crois pas que tu connais déjà tout et qu’il ne reste plus rien à éprouver. Règle n°12 Cesse de remettre à demain ce que tu eux faire aujourd’hui. La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas. Hier c'est l'histoire, demain c'est l'avenir et aujourd'hui est simplement un présent.

L’amour est comme un oiseau libre d’aller partout où il veut, le ciel tout entier est sa liberté. Vous pouvez attraper l’oiseau, vous pouvez le mettre dans une belle cage dorée, et l’on pourrait penser que c’est le même oiseau que celui qui volait en liberté et qui avait le ciel tout à lui. Ce n’est le même oiseau qu’en apparence, car ce n’est plus lui. Vous l’avez tué. Vous lui avez coupé les ailes. Vous lui avez pris son ciel. Et les oiseaux se fichent de votre or : aussi précieuse soit-elle, votre cage est une prison. Et c’est ce que nous faisons de notre amour : nous lui fabriquons des cages dorées, fermées et protégées. Nous avons peur, parce que le ciel est immense, peur que l’oiseau se perde et ne revienne pas. Pour le tenir sous contrôle, nous devons l’emprisonner. C’est ainsi que l’amour devient prison. L’amour est un oiseau qui vole. Et l’oiseau, à coup sûr, ne pourra jamais vous pardonner votre volonté de possession. Vous allez détruire toute sa beauté, toute sa joie, toute sa liberté. Les amoureux ont toujours peur. Ils ont peur parce que l’amour vient comme la brise. Vous ne pouvez le créer, ce n’est pas quelque chose que l’on fabrique. Il vient, c'est tout. Mais tout ce qui vient de lui-même peut aussi repartir de lui-même ; c’est quelque chose de naturel. L’amour vient, et les fleurs s’épanouissent en vous, les rires vous montent dans le cœur, l’envie de danser et de chanter s'emparent de vous… mais avec une peur cachée. Que se passera-t-il si cette brise qui vous est venue, fraîche et parfumée, vous quitte demain ?… Car l’existence ne se limite pas à vous. Et la brise n’est qu’une invitée : elle restera chez vous aussi longtemps qu’elle en aura envie, et elle pourra partir d’un moment à l’autre. Que ferez-vous alors? On devrait s’aimer, aimer intensément, aimer totalement, et ne pas se soucier du lendemain. Si l’existence a été si merveilleuse aujourd’hui, faites-lui confiance : demain elle sera encore plus belle et plus merveilleuse. A mesure que grandit votre confiance, l’existence se montre de plus en plus généreuse à votre égard. Elle déversera plus d’amour sur vous. Elle fera pleuvoir sur vous encore plus de fleurs de joie et d’extase. Aimez intensément, totalement, et vous ne penserez jamais à la jalousie, la possession aboutissant à l'exclusivité. Vous ne penserez jamais à rendre quelqu’un totalement dépendant. Si vous aimez, vous ne serez jamais cruel au point de détruire la liberté de l’autre. Vous l’aiderez, vous élargirez son ciel. C’est le seul critère de l’amour : il donne la liberté, et reste à jamais inconditionnel.

Wow, je... Sais plus quoi dire ^^ wow *.*

C'est magnifiquement beau ce que tu écris mêle si je l'ai déjà répète mainte fois

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